
Total a annoncé, jeudi 29 mars, le démarrage de la production de gaz du champ de Timimoun.
Le complexe de production, d’une capacité de 5 millions de m3 de gaz par jour en plateau (environ 30.000 barils équivalent pétrole par jour), est opéré conjointement par les groupes algérien Sonatrach (51%), français Total (37,75%) et espagnol Cepsa (11,25%).
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La production du champ gazier sera assurée par 37 puits qui seront reliés à une usine de traitement du gaz raccordée au gazoduc transportant le gaz des gisements du Sud-ouest algérien à Hassi R’mel (GR5), précise le communiqué du groupe pétrolier français.
Pour rappel, les retards dans le lancement de plusieurs champs gaziers – dont celui de Timimoun en raison des renégociations des contrats entre les trois groupes pétroliers – ont pénalisé la croissance du secteur en 2017.
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« Quand on décale le démarrage de trois projets gaziers, cela a forcément un impact significatif sur la croissance du secteur énergétique », soulignait, il y a quelques jours, Francis Perrin, spécialiste des problématiques énergétiques et directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), interrogé par TSA.
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Les champs gaziers de Touat (d’une capacité de 12,8 millions de m3 par jour) et celui de Reggane Nord (d’une capacité de 8 millions m3 par jour) seront quant à eux inaugurés cette année.
Selon la Banque d’Algérie, citée par l’agence Reuters, la mise en service des champs gaziers et pétroliers avant fin 2018 devrait permettre à l’Algérie d’atteindre une croissance dans le secteur de l’énergie de 6,5% cette année.