Politique

Démission de Bouteflika : Ali Ghediri salue la position de l’ANP, appelle au respect de la Constitution

Le général-major à la retraite Ali Ghediri a salué la position de l’ANP, qui « a tranché en faveur de l’intérêt du pays en répondant à l’appel du peuple », et appelé au respect de la constitution.

« Nous saluons la position de l’ANP, qui a tranché en faveur de l’intérêt du pays en répondant à l’appel du peuple. Il s’agit, à présent, de rester à son écoute et de veiller à ce que le processus suive son cours, conformément à l’esprit et à la lettre des dispositions constitutionnelles, pour qu’il aboutisse à des élections libres et transparentes qui refléteront la volonté populaire », a déclaré le candidat à la présidentielle annulée qui devait avoir le 18 avril prochain.

Ali Ghediri prend « acte de la démission du président Abdelaziz Bouteflika », qu’il considère comme « un aboutissement somme toute logique face à l’entêtement de ceux qui malgré son état de santé, voulaient à tout prix prolonger sa mandature à la tête de l’État ».

« Son départ sonne le glas d’un système qui a dénaturé le sens et la portée de notre glorieuse révolution. Il l’a été sous l’impulsion du peuple, de tout le peuple algérien », estime le général-major à la retraite, qui se félicite « du retour à la loi fondamentale à travers ses articles 7, 8 et 102 ».

Se disant convaincu que « seule la voie de la légalité est à même d’épargner à la nation des désagréments dont elle peut faire l’économie », Ali Ghediri estime que « seule l’élection souveraine d’un président de la République que le peuple aura choisi sur la base d’un programme qui répond à ses aspirations est à même d’ouvrir les portes de l’espoir pour voir l’Algérie s’engager sur la voie de l’édification de la deuxième république qu’il n’a de cesse d’appeler de ses vœux ».

Contrairement à Ali Benflis, Ali Ghediri ne demande pas le départ des 3B. Il fixe six mesures que le président du Sénat, qui doit prendre l’intérim de Bouteflika, doit prendre pour assurer une élection transparente, parmi lesquelles : « De déclarer illégales les mesures prises par le pouvoir par lesquelles il a été mis fin au processus électoral au titre des présidentielles d’avril 2019 », et « de statuer sur la validité des dossiers de candidature déjà déposés auprès du conseil constitutionnel comme s’il n’a jamais été mis fin au processus électoral ».

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