Politique

Détenus d’opinion en Algérie : ce qu’a dit Macron

Le président français Emmanuel Macron achève ce samedi 27 août sa visite de travail et d’amitié trois jours en Algérie, durant laquelle il a évoqué la question des détenus d’opinion, avec son homologue Abdelmadjid Tebboune.

Vendredi, il s’est rendu au cimetière européen de Saint Eugène où il a improvisé un point de presse.

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Parmi les questions posées par les journalistes, celle relative aux détenus d’opinion en Algérie. Ainsi, il a été interrogé si la question a été évoquée lors de ses entretiens avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune.

 « Nous avons tout évoqué avec le président Tebboune, avec beaucoup de liberté, l’intégralité des sujets », a répondu Emmanuel Macron, avant de préciser : « Il ne m’appartient pas ici de m’ingérer dans la politique algérienne ».

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« Les cas dont j’ai parlé sont les cas que nous connaissions et sur lesquels nous avions à connaitre et à avancer. J’ai fait part de la manière dont je voyais les choses qui est toujours celle de transparence, des libertés politiques et de leur respect », a ajouté Emmanuel Macron. « Je sais qu’il (le président Tebboune) y est très sensible. Je sais aussi qu’il est attaché à cela. Les cas se régleront en plein respect de la souveraineté algérienne… », a-t-il dit.

Selon des partis politiques et des organisations de défense des droits de l’homme, près de 300 détenus sont incarcérés pour des faits liés au mouvement du Hirak de 2019.

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Lors de sa rencontre périodique avec la presse nationale, fin juillet dernier, le président Abdelmadjid Tebboune, a affirmé qu’il n’y avait pas de détenus d’opinion en Algérie. « Il n’y a pas de détenus d’opinion en Algérie et la prétendue existence de ce genre de détenus relève du mensonge du siècle », a déclaré Abdelmadjid Tebboune. 

Tebboune : « Il n’y a pas de détenus d’opinion en Algérie »

En mai dernier, l’ancien ministre de la Communication Abdelaziz Rahabi avait pointé l’absence de confiance chez la classe politique principalement l’opposition.

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« Si le pouvoir emprisonne encore des gens, ferme l’espace médiatique et bloque l’activité des partis…Toutes ces conditions ne favorisent pas le dialogue », a alors asséné Rahabi qui a été interrogé au sujet de l’initiative de « la main tendue » du président Tebboune.

En juin dernier, la SG du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune, a conditionné la sortie de crise politique en Algérie par la levée des restrictions sur les médias, notamment lourds, et la libération des « plus de 300 détenus politiques ».

Le Front des forces socialistes (FFS) fait également de la question des détenus une des conditions pour apaiser le climat politique et social en Algérie.

Après sa rencontre en juin dernier avec le président de la République, dans le cadre des consultations engagées avec des formations politiques, le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche, a déclaré que pour « restaurer la confiance des citoyens », il était indispensable de prendre des mesures « fortes d’apaisement et d’ouverture vers la société ». Parmi elles, il a cité la libération des détenus d’opinion.

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