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Deux ministres algériens au Canada pour la promotion de l’Ansej et du LPP

Deux ministres algériens au Canada pour la promotion de l’Ansej et du LPP

Les ministres de l’Habitat, Abdelwahid Temmar, et du Travail, Mourad Zemali, sont attendus en fin de semaine à Montréal pour rencontrer des membres de la communauté algérienne du Canada.

Ils viennent présenter les modalités d’accès au logement promotionnel public (LPP) ainsi que les dispositifs Ansej pour les jeunes entrepreneurs algériens du Canada qui veulent investir en Algérie.

Une rencontre organisée par le consulat d’Algérie est prévue le dimanche 9 février. La participation est ouverte au public mais se fera sur invitation pour filtrer d’éventuels perturbateurs, selon toute vraisemblance.

La rencontre de Montréal vient après celle de New York, tenue début décembre dernier et clôturera une série à travers plusieurs villes à travers le monde.

Les deux ministres ont choisi Montréal au lieu d’Ottawa où se trouve l’ambassade d’Algérie, en raison de la présence d’une grande communauté algérienne vivant dans cette métropole. Selon les chiffres d’une étude commandée par la Fondation Club Avenir il y a une année 104.000 Algériens vivent au Canada dont 80% à Montréal.

Selon le gouvernement algérien,  »depuis le lancement de ce programme, 20.000 Algériens à l’étranger se sont souscrits à la formule LPP, dont 7.000 ont déjà choisi les sites de leurs futurs logements. La première phase de ce programme lancé en faveur de la diaspora algérienne a porté sur 2.247 logements dans 24 wilayas puis élargie à 48. »

À noter que les deux députés de la diaspora algérienne qui couvrent le Canada, Abdelhakim Dahmoune (FLN) et Noreddine Belmeddah (ANR), ne font pas partie de la délégation qui sera à Montréal.

Pour le cas de Noreddine Belmeddah, les Canadiens lui ont refusé le visa et ce malgré son statut et le fait qu’il avait présidé auparavant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée populaire nationale.

L’ambassade canadienne en Algérie aurait décliné toute responsabilité mettant cet « affront » aux instituions algériennes sur le dos des fonctionnaires de l’ambassade canadienne à Paris qui se chargent de la délivrance des visas pour les Algériens.

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