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Hamel remplacé par Lehbiri quelques heures après ses déclarations sur l’affaire de la cocaïne

Hamel remplacé par Lehbiri quelques heures après ses déclarations sur l’affaire de la cocaïne

Quelques heures seulement après ses déclarations sur l’affaire de la saisie de la cocaïne au port d’Oran, ce mardi 26 juin, le général major Abdelghani Hamel a été remplacé à la tête de la DGSN par Mustapha-Lakhdar El Habiri. La décision a été prise par le président Abdelaziz Bouteflika, selon un communiqué de la présidence, publié via l’agence officielle APS.

Le nouveau patron de la police, 79 ans, dirigeait la Protection civile depuis 2001.

Dans la matinée, Hamel critiqué ouvertement la manière avec laquelle a été menée l’enquête préliminaire sur l’affaire de la saisie de 701 kg de cocaïne, fin mai 2018, par les Forces navales.

« Il y a eu des dépassements et des violations lors de l’enquête préliminaire, mais les juges étaient vigilants et ont tranché en évitant la dilution des choses», a-t-il déclaré.

« L’institution de la police est déterminée à poursuivre son travail et à continuer la lutte contre la corruption. Là, je dis que celui qui veut lutter contre la corruption doit être propre », a-t-il dit.

Hamel a également soutenu que « l’institution de la police » va transmettre les dossiers en sa possession sur l’affaire de la cocaïne à la justice. La police est l’un des corps de sécurité engagé dans la lutte contre le trafic de drogue.

« Personne ne peut arrêter l’institution avec les allégations, les manipulations ou en lui faisant peur. Nous résistons », a déclaré Hamel.

Le nom du chauffeur de Hamel a été cité lors de l’enquête préliminaire sur l’affaire de la saisie de la cocaïne, selon des informations publiées par des médias. La DGSN a réagi, dans un communiqué publié vendredi 22 juin, en précisant que le suspect est « un chauffeur des services du parc automobile de la Direction et non pas le chauffeur personnel du Directeur général de la Sûreté nationale ».

La DGSN a parlé de « pure affabulation » et « d’informations mensongères ». « Ces rumeurs sont l’œuvre d’individus qui ont des objectifs précis pour semer la zizanie au lieu de laisser la justice faire son travail conformément à la loi », était-il précisé. La DGSN a appelé les lecteurs de journaux et les utilisateurs des réseaux sociaux à « ne pas relayer des informations mensongères qui n’ont aucun fondement».

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