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Le mouvement populaire s’installe dans la durée

Le mouvement populaire s’installe dans la durée

22h28. Fin de ce direct.

21h20. Chakib Khelil, dans une publication postée ce soir sur sa page Facebook, accueille favorablement l’ouverture de dossiers le concernant par la justice. L’ancien ministre dénonce la « presse francophone ».

21h05. Les médias étrangers soulignent le retour de l’espoir dans le sillage de la révolte populaire. Après le site français Mediapart, c’est le journal canadien Le Devoir qui met l’accent sur cet aspect.

19h40. L’ex-DGSN Hamel convoqué par la justice (Lire)

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Réflexes à la peau dure ou tentation totalitaire du pouvoir ?

Justice : Issaad Mebrouk, un frondeur à la tête du Syndicat national des magistrats ?

18h00. Louisa Hanoune a affirmé, samedi à Alger, que la seule issue à la crise politique que traverse le pays était « l’élection d’une assemblée constituante souveraine et l’ouverture d’une voie positive devant le Hirak populaire afin de consacrer et conforter l’unité du peuple », selon l’agence APS.

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17h50. Abassi Madani, mort mercredi à l’âge de 88 ans après une longue maladie dans un hôpital de Doha au Qatar, a été enterré ce samedi à Alger.

16H25. Noureddine Ayadi désigné nouveau secrétaire général de la Présidence de la République en remplacement de Heba Okbi, selon un communiqué de la Présidence de la République repris par l’ENTV.

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16h23. Présidence : Heba El Okbi limogé (Lire)

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VIDÉO – La violente charge d’Abdelkrim Abada contre les Bouteflika

Benflis dénonce « l’attitude de ceux qui s’accrochent au pouvoir »

14h15. Issad Mabrouk est le nouveau président du Syndicat national des magistrats (ENTV). (Lire)

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12h35. Les handicapés manifestent ce samedi à Alger-centre.

Photo : Sabrina Khelil (TSA)


12h15. Limogé de la direction de la résidence d’État, Hamid Melzi n’est plus président directeur général de la SIH (Société de l’investissement hôtelier), une société publique qui gère une douzaine d’hôtels de luxe en Algérie (source ENTV).

12h10. Abdallah Djaballah dément toute proposition de dialogue des partis de l’opposition avec l’armée. Dans une déclaration ce samedi à TSA Arabi, il explique que les partis et personnalités de l’opposition, réunis jeudi, ont « valorisé » l’appel au dialogue de Gaid Salah mais aucune proposition de dialogue n’est en cours, a-t-il insisté.

12h00. Interdiction de la conférence de Bouchachi à Oran : le FFS dénonce. « Le FFS ne peut et ne doit pas se taire face à ces pratiques dictatoriales et méprisantes », écrit son premier secrétaire dans un communiqué.
« Le gouvernement impopulaire et illégitime imposé aux Algériens commet encore une grave erreur en défiant la volonté populaire et en remettant en cause ses acquis », ajoute-t-il.

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Entretien avec le porte-parole du Club des magistrats algériens

11h10. VIDÉO. Nouveau rassemblement devant le siège du RND pour demander le départ du secrétaire général Ahmed Ouyahia.


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VIDÉO – À Alger, une manifestante captive la foule par son discours

Le dixième vendredi avait valeur de test pour le mouvement populaire qui a débuté le 22 février. La nouvelle journée de mobilisation contre le pouvoir intervenait après une semaine riche en rebondissements : arrestations spectaculaires, limogeages de hauts responsables, promesses de poursuites judiciaires contre les corrompus…Officiellement, à travers ces actions, le pouvoir affirme répondre à des revendications populaires.

Le dixième vendredi intervenait également après deux discours du général Gaid Salah, prononcés mardi, dans lesquels il avait d’abord critiqué l’opposition qui refuse de dialoguer avec le président par intérim Abdelkader Bensalah avant de corriger légèrement ses propos en se montrant disponible à étudier des propositions de sortie de crise.

Enfin, dès jeudi après-midi, la gendarmerie s’est déployée en force sur les principaux axes routiers menant à Alger, avec l’objectif de restreindre l’accès à la capitale aux manifestants. Jusqu’à vendredi après-midi, Alger était presque inaccessible aux automobilistes, notamment ceux venus des wilayas de l’est (Tizi Ouzou, Bouira, Bordj Bou Arreridj, Setif…).

Hier, vendredi, les Algériens ont répondu aux deux initiatives du pouvoir. Pour la première, ils ont rappelé leur attachement à une justice indépendante dans le cadre d’un régime démocratique. L’opération « mains propres » ne doit pas concerner quelques personnes et laisser de côté les vrais responsables. Les manifestants ont d’ailleurs rappelé, dans leur slogan, que « le chef de la bande », Said Bouteflika, était toujours libre.

Pour le second point, ils ont réaffirmé leur refus d’un processus politique sous l’égide de Bensalah et Bedoui, deux figures du régime Bouteflika. Face à ce refus populaire, l’option d’un dialogue sous l’égide de Bensalah semble peu probable.

Hier, pour le dixième vendredi, les Algériens ont affiché leur détermination à poursuivre leur mouvement et à faire aboutir leurs principales revendications. La balle est désormais dans le camp du pouvoir.


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