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Dissolution de l’association RAJ : le Conseil d’Etat rend son verdict

Après 30 ans d’existence, l’association Raj est définitivement dissoute après l’arrêt rendu en appel ce jeudi 23 février par le Conseil d’État.

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Dissolution de l’association RAJ : le Conseil d’Etat rend son verdict
(DR)
Lynda Hanna
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Clap de fin pour l’association Rassemblement action de jeunesse RAJ. Après 30 ans d’existence, elle est définitivement dissoute après l’arrêt rendu en appel ce jeudi 23 février par le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative en Algérie.

C’est Abdelouahab Fersaoui, l’un des responsables de l’association, qui a annoncé le verdict sur les réseaux sociaux.

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Le Rassemblement Action Jeunesse (RAJ) a été créé dans le sillage de l’ouverture démocratique qui a suivi les évènements d’octobre 1988. L’association a été agréée en 1993 par le ministère de l’Intérieur.

Très engagée dans le Hirak de 2019, le ministère de l’Intérieur a estimé que son activité n’est pas conforme à son mandat et aux objectifs figurant dans ses statuts. C’est ce qui est notifié dans la correspondance du ministère, soulignant à l’association l’engagement d’une procédure de restitution, en mai 2021.

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Le tribunal administratif d’Alger a prononcé un arrêt de destitution en octobre de la même année. Après appel, l’affaire a été examinée au niveau du conseil d’État. Cette juridiction suprême en matière administrative a rendu son verdict ce jeudi 23 février. L’arrêt de destitution du RAJ est confirmé.

Le Conseil d’Etat a en outre prononcé le gel des activités du Mouvement démocratique et social (MDS) avec fermeture de ses locaux.

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Le RCD a réagi en condamnant la dissolution de l’association Raj et le gel des activités du MDS, ex-Parti de l’avant-garde socialiste, lui-même héritier du Parti communiste algérien (PCA), fondé par feu Sadek Hadjerès.

La dissolution de l’association Raj et le gel des activités du MDS « confirment une remise en cause brutale des acquis démocratiques arrachés de hautes luttes », a estimé Abdelouhab Fersaoui.

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