
Plusieurs centaines d’enseignants venus de différentes wilayas, ont organisé ce lundi 17 février, une marche à Alger, à l’appel de la Coordination nationale des enseignants du primaire.
La manifestation a commencé au niveau de la Place des Martyrs et ensuite a sillonné plusieurs axes et artères de la capitale sous la surveillance d’un important dispositif policier.
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Cette marche s’inscrit dans le prolongement des actions de protestation des enseignants du primaire, entamées le 6 octobre dernier par l’observation de grèves cycliques.
Elle vient aussi en réponse, selon la coordination, à la « persistance du ministère de tutelle dans la fermeture des portes du dialogue et l’indifférence affichée devant les revendications des enseignants ».
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La manifestation a été ponctuée par quelques accrochages avec les services de sécurité. Les enseignants du primaire, vêtus de leurs blouses blanches, ont réitéré leur détermination à poursuivre leur mouvement de grève qui dure depuis près de 5 mois.
Les enseignants revendiquent une réduction du volume horaire, l’amélioration des conditions sociales des enseignants notamment par des augmentations de salaires, la révision des programmes pédagogiques, la prise en charge des « incohérences » liées au statut de l’enseignant qui détermine la carrière professionnelle de ces éducateurs. Ces derniers appellent aussi à accélérer l’application du décret présidentiel 266/14 relatif au reclassement des enseignants par effet rétroactif à partir de 2014.
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Durant la marche, les enseignants ont scandé « Samidoun, Samidoun », affichant leur détermination à camper sur leur position et à défendre « leurs droits ».
« Ana oustad, machi îssaba, machi serrak », ont entonné les manifestants comme pour rester dans l’ambiance du Hirak. « Assa azekka el oustad yella yella », ou encore « Ulac smah Ulac » sont autant de slogans qui ont résonné à la Place des Martyrs.