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El Djazairia One : « Ce que vous regardez chez nous, vous ne risquez pas de le trouver ailleurs »

El Djazairia One : « Ce que vous regardez chez nous, vous ne risquez pas de le trouver ailleurs »

Mohamed Salah Daah, directeur général d’El Djazaïria One et Samir Boudjadja, directeur des opérations à El Djazairia One, détaillent les programmes pour le mois du Ramadhan prochain, reviennent sur les choix éditoriaux et esthétiques et expliquent la vision et l’esprit de la chaîne privée.

La chaîne a changé d’appellation et d’identité visuelle pour devenir El Djazairia One. Existe-t-il un projet d’un deuxième canal?

Salah Daas : Il faut savoir que la chaîne a changé de propriétaire. Elle était rachetée par des investisseurs algériens. L’idée au départ était de recharter la chaîne pour la lancer officiellement après avoir connu des moments difficiles. Il fallait donc relooker la chaîne sur le plan de la charte graphique, du contenu, de la stratégie et de l’esprit. Nous avons gardé le naming, El Djazairia et l’avons associée à un chiffre. Sur l’aspect communication, on a tendance à garder surtout le chiffre. Nous avons retenu un logo dynamique avec des couleurs très tendance et qui vont avec l’esprit de la chaîne. Nous nous sommes spécialisés dans le divertissement avec des éditions d’information.

Combien d’édition avez-vous ?

Salah Daas : Quatre au total. Nos journaux ne sont pas diffusés en direct mais avec léger écart. À la veille du Ramadhan 2017, nous avons relancé la chaîne avec une nouvelle grille en fixant des objectifs. C’est une chaîne destinée aux jeunes, aux femmes, la ménagère en particulier. Nous avons voulu faire d’El Djazairia, une chaîne Premium sur le contenu et sur la qualité d’image. À la fin de Ramadhan 2017, nous étions la deuxième chaîne, la plus regardée en Algérie, selon la dernière étude d’Imar,

Et la première chaîne ?

Salah Daas : C’était Echourouk TV (en raison notamment du sitcom « Achour El Acher). Nous avons atteint nos objectifs et nos cibles avec des téléspectateurs ayant un pouvoir d’achat important.

Il fallait donc pour vous gérer l’après haute saison télévisuelle, qui est le Ramadhan 2018

Salah Daas : Oui. Il y a aussi une saison transitoire qui est l’été. Durant cette période, nous avons axé notre grille sur le divertissement et sur la musique, c’est cela l’été. Par la suite, nous avons mis en place la grille 2017-2018. Pour cela, il fallait engager beaucoup d’investissements, faire des recrutements ciblés et étoffer les équipes d’animation, de production, de rédaction et de technique. Nous avons aménagé le plus grand studio de divertissement en Algérie qui se trouve à Mahelma (banlieue d’Alger). Il est d’une superficie de 1500 m² avec tous les espaces. C’est une location. Mais, tout ce qui est matériel, lumière, régie, son, caméra, vidéos, décors et structures, est la propriété de la chaîne. Tout a été monté par nos équipes, sans faire appel à des techniciens externes, en 29 jours, la fin de l’année 2017. À la même période, nous avons lancé de nouveaux programmes qui se démarquent de tout ce qui se fait actuellement dans le paysage audiovisuel en Algérie. Il s’agit de talk-shows spécialisés.

Samir Boudjadja : des talks shows avec public. Chose que personne ne fait en Algérie.

Salah Daas : il s’agit d’émissions hebdomadaires. Il se trouve que chaque soir, le Prime est assuré par nos propres programmes à 100 %.

Samir Boudjadja : et 7 jours sur 7. Nous sommes la seule chaîne algérienne à proposer également des programmes en deuxième partie de soirée (après 22 h).

Salah Daas : le jeudi par exemple, nous diffusons en première partie de soirée, « Sawt Live », et en deuxième partie, « Mazal el hal ». Idem pour vendredi avec « Dz show » et « Ghir foot’ha ». Samedi, nous diffusons « El yed fel yed » et « Ma’a Aicha ». Il y a d’autres émissions comme « Soug N’ssa » et « Hadi hayati ». « Nass ou hkyat » est une émission qui a fait la différence sur le segment sociétal et solidarité avec son contenu, la qualité des invités et les sujets traités.

Il y a d’autres émissions similaires sur Echourouk TV et Ennahar TV sur le même segment.

Samir Boudjadja : c’est vrai, mais là, ce que nous montrons, c’est très positif. Sur les autres chaînes, les gens pleurent du début et jusqu’à la fin des émissions. Les animateurs larmoient aussi. Plus on pleure, plus on attire du monde à voir. Ce n’est pas cela notre politique. Nous proposons une émission avec un sujet profond, bien traité. Même si nous invitons des personnes qui sont passées par une période difficile, nous essayons, à chaque fois, de positiver en montrant comment ils ont surmonté l’épreuve.

Salah Daas : Nous avons, par exemple, traité le sujet du Sida, et celui des familles qui ont des proches en prison. Nous avons abordé le sujet d’handicapés qui ont réussi dans leur vie mieux que les personnes sans handicap.

Avez-vous eu un retour, un écho, pour ce genre d’émissions ?

Salah Daas : le retour est énorme. On le sent sur le web, sur les réseaux sociaux. Notre page Facebook dépasse actuellement le 1,7 million fans. Des fans organiques puisque notre page n’a jamais été sponsorisée. C’est du recrutement avec un contenu propre à nous. C’est ce qui fait que la page monte en puissance.

Samir Boudjadja : chaque semaine, nous sommes au top 5 de la tendance Web Digital Algérie. Cette semaine, nous avons eu 4 entrées.

Salah Daas : sur youtube, il y a au minimum 2 vidéos El Djazairia dans le top 5, sachant que les autres sont des vidéos internationales (vidéos vues en Algérie).

Samir Boudjadja : nous sommes en train d’alimenter pas mal de site.

Qu’en est-il des sit com?

Salah Daas: «Darna Show » et « Normal TV » ont marqué la saison. « Normal TV » est une production interne. Elle fait 2 millions de vue pour chaque vidéo après 48 heures de mise en ligne.

L’autoproduction va-t-elle se poursuivre à El Djazaira, sans achat de programmes ?

Samir Boudjadja : nous achetons les programmes qu’on ne peut pas faire, quand nous sentons que c’est lourd pour la chaîne. Nous avons acheté « Sawt live », « El Khezna » et « Mounchid el Djazair ». Des émissions qui demandent de la logistique et de l’organisation.

Salah Daas : nous faisons des quotidiennes comme « Hastag », une émission people, diffusée 5 jours sur 7. C’est énorme pour nos équipes. La chaîne totalise 150 salariés avec les bureaux régionaux. Nous avons des correspondants à Oran, Constantine, Annaba, Djelfa et Sétif. Nous avons ciblé les grandes villes. Et chaque bureau couvre les wilayas voisines. À l’occasion de la journée du 3 mai, nous inaugurons notre bureau à Djelfa. Pour le sud du pays, nous envoyons des journalistes pour la couverture d’événements ou pour des reportages.

Comment élaborez-vous les programmes ? Sur la base d’une demande du public ?  Sur celle de la volonté de faire ce que vos concurrents n’ont pas ? Ou sur d’autres paramètres ?

Salah Daas : même si on fait des études benchmarking pour savoir les attentes des téléspectateurs, c’est difficile. Aujourd’hui, pour vous dire sincèrement, nous n’avons presque plus besoin de recourir à ce genre d’études. Nous avons un retour instantané et au quotidien sur les réseaux sociaux. Et ce que demandent les gens n’est pas forcément ce qu’ils veulent voir ! Si nous diffusons une émission de variétés, nous recevons des critiques. À la place, les gens veulent une émission culturelle.

Samir Boudjadja : et si nous mettons une émission culturelle, on nous accuse de ringardise. Et on nous demande, quelque chose de plus moderne. Si nous diffusion ce « moderne », on nous dit vous portez atteinte à la morale, etc, etc…

Salah Daas : nous avons lancé un premier JT (journal télévisé) en arabe dialectal, le 13 h, pour une cible bien déterminée. Dès la bande annonce, on a essuyé des commentaires de toutes les couleurs. Tout le monde était contre. Certains nous ont accusé de vouloir « abattre » la langue du Coran mais en commentant en dialectal. Je n’arrive pas à comprendre ce paradoxe. Des chaînes télé ont utilisé le dialectal en Tunisie et au Liban. Des expériences qui ont réussi à la fin. Aujourd’hui, notre 13 h fait partie de la grille.

Samir Boudjadja : c’est la télé qui crée la tendance. Si nous continuons à suivre les avis des uns et des autres, nous n’allons rien faire. Et ce que vous faites, ne plaira de toute façon jamais. La chaîne doit faire de bons choix et se lancer, avec le temps, on va l’accepter et l’adopter. Nous avons lancé des émissions qui ont été critiquées au début. Après un mois, les avis ont changé. Le public est passé à la demande. Nous sommes arrivés sur une publication à dépasser les 30.000 commentaires.

Salah Daas : Des commentaires de femmes sur l’émission « Les reines du shopping ». Lors de la première diffusion de l’émission « Soug N’Ssa », nous avons reçu 20.000 commentaires négatifs.

Pourquoi ?

Samir Boudjadja : parce que les Algériens refusent tout ce qui est nouveau, inhabituel.

Comment faire, dans ce genre de climats, pour innover, convaincre le public ?

Salah Daas : par la qualité des programmes.

Samir Boudjadja : par exemple, « Soug N’Ssa » n’était pas programmée dans la grille du Ramadhan. Sur une forte demande féminine, nous avons été obligés de réintroduire l’émission dans cette grille. Et dire, que nous avons été critiqués lors de son lancement. Comme c’est différent, le public s’est attaché. Ce que vous regardez chez nous, vous ne risquez pas de le trouver ailleurs. C’est aussi simple que cela.

Ne craignez-vous pas la concurrence?

Salah Daas : il y a certes des similitudes, mais nous essayons de faire les choses autrement. Par exemple, « Ghir footha » est une émission sportive animée par une femme, Asma Halimi. Elle se démarque par la qualité des invités.

Samir Boudjadja : les gens me disent qu’ils regardent l’émission foot en famille, cela fait plaisir.

Peut-être parce que vous faites de l’infotainement

Salah Daas: exactement cela ! La concurrence loyale est la bienvenue. Le marché est vierge et très demandeur.

Samir Boudjadja : il y a assez de places pour tout le monde.  Il y a beaucoup de choses à faire. Cela dit, l’esprit El Djazairia est autre chose, il faut bien le connaître. Nos équipes travaillent parfois 12 heures, avec un grand plaisir.

Salah Daas : nous avons pu entretenir cette fierté d’appartenir à l’entreprise, à la chaîne.

Les employés sont-ils bien payés?

Salah Daas : ils sont relativement bien payés, oui.

Samir Boudjadja : pour moi, ils ne sont pas bien payés par rapport à ce qu’ils donnent réellement. Ils ne sont jamais assez bien payés, en fait. Pourquoi ? Ils donnent le meilleur d’eux même. Il y a de l’entraide…

Salah Daas : Il y a de la solidarité entre les équipes. Il y a un projet, tout le monde y croit, adhère. Pour eux, la réussite de la chaîne, c’est la réussite de chacun.

Comment justement pouvez-vous résumer l’esprit El Djazairia One?

Salah Daas : c’est un esprit jeune. C’est une chaîne gérée par des jeunes. La moyenne d’âge chez nous est de 26 ans. Nous avons donné la chance à des jeunes qui n’ont jamais fait de télé d’être à l’écran. Il a suffi de leur donner cette occasion, ils ont « explosé » à l’antenne. Nous avons des journalistes qui n’ont jamais fait de la télé. N’oubliez pas que notre expérience audiovisuelle est très jeune. Elle n’a commencé qu’en 2012. Nous avons de bons techniciens qui coachent le reste. Ils assurent la formation sur le terrain. Nous sommes partenaires du CIP (Centre international de presse) qui lance bientôt un cycle de formation dans les métiers de télévision.

Samir Boudjadja : tout peut se faire chez nous. Les gens nous fait des propositions, on les encourage à les réaliser. On responsabilise tout le monde. Chacun est responsable de son émission et de son contenu.

Salah Daas : nous avons les moyens et les structures pour le faire.

L’information ne paraît pas être votre priorité, du moins pour l’instant

Salah Daas : nous ne sommes pas une chaîne d’info.

Samir Boudjadja : l’info El Djazairia, vous allez la voir à partir de septembre 2018. Nous faisons actuellement du divertissement et de l’info à notre manière. Si je ramène un invité sur un plateau qui fait du buzz, c’est notre info à nous. Nous ne faisons pas du direct et on ne peut pas se permettre un JT chaque heure. Nous comptons sur les événements que nous créons nous même.

Vous produisez de l’information, en somme

Samir Boudjadja : c’est cela.

Salah Daas : n’oubliez pas que nous sommes les premiers à lancer un JT, présenté debout par Sihem Baba, la semaine, par Mohamed Farès, le week-end. Des présentateurs munis de tablettes devant un mur d’images avec un sondage quotidien sur facebook sur une thématique précise. Le résultat du sondage est débattu par un invité.

Pouvez-vous aborder tous les sujets? Pas de tabous ?

Salah Daas : il n’y a aucun tabou chez nous.

Ni politique ni social ?

Salah Daas : nous avons traité des sujets plus que tabous. Nous avons invité sur un plateau des malades atteints du sida qui ont parlé de leur maladie ouvertement. Dans la tête des gens, c’est un programme qu’on ne peut pas voir en famille. Il fallait lire les commentaires des téléspectateurs. Les gens nous ont dit qu’ils ont changé l’image qu’ils avaient de cette maladie.

Les partis d’opposition ont-ils accès à l’antenne d’El Djazairia One ?

Salah Daas : tout le monde passe chez nous. On couvre tous les partis, maintenant, tout dépend des activités des uns et des autres. Nous avons couvert les deux dernières élections, législatives et locales, en faisant de notre mieux pour qu’il ait une équité et une équilibre conformément aux orientations de l’ARAV (Autorité de régulation de l’audiovisuel). Nous avons couvert les partis proportionnellement au nombre de listes. Seules les activités des chefs de partis étaient couvertes. Toutes les couvertures étaient diffusées dans le JT principal du soir.

Samir Boudjadja : en septembre 2018, nous allons avoir un studio spécial JT. Même la qualité de l’info va changer.

Qu’avez-vous prévu pour le Ramadhan de cette année ?

Salah Daas : il y a d’abord la saison 2 du feuilleton « El Khawa ». Le comédien Hassan Kechache a fait le choix de partir mais il y a l’arrivée de Lyes Salem et Slimane Dazi. Vous savez un scénario, on peut l’écrire comme on veut.

Samir Boudjadja : il n’y pas de problème à changer les comédiens. Dans la série « Game of Thrones », la plupart des personnages ont été tués pour les remplacer par d’autres. Vous allez être surpris par la saison 2 « d’ El Khawa ». Là, nous jouons dans la cour des grands. La production a vraiment mis le paquet surtout en matière de scénario. Il y a neuf à dix histoires différentes dans le feuilleton. Derrière chaque personnage, il y a une intrigue. La diffusion se fera à partir du premier jour du Ramadhan.

Pas de caméra cachée ?

Salah Daas : en 2017,nous avons diffusé un petite caméra cachée, soft, qui n’était même pas programmée en access. La qualité des programmes que nous avions en Prime ne nous permettait pas d’intégrer une caméra cachée. Nous refusons de diffuser des caméras cachées avec de l’intimidation et de la violence. Ce n’est pas du tout notre créneau.

Qu’en est-il des autres programmes du Ramadhan ?

Salah Daas : nous allons reconduire cette année « El Djazairia show », chaque soir. Nous avons de belles émissions culinaires et de beaux programmes religieux comme « Nassamat Rabania », tourné dans des pays islamiques comme la Malaisie, l’Indonésie et l’Ouzbékistan. Le programme est présenté par un jeune animateur qui a un magister en sciences islamiques et qui maîtrise son sujet. Nous avons prévu aussi « Mounchid el djazair », un concours qui va débuter durant le Ramadhan pour se poursuivre après. Nous avons aussi deux émissions consacrées au cinéma, « ça tourne », pour le court métrage, et une autre pour les longs métrages. Nous avons acquis un lot de films où il y a du bon et du moins bon. Mais, il n’y aura pas de diffusion de films durant le Ramadhan. Comme l’année écoulée, on s’est fixé un objectif : avoir une grille 100 % algérienne.  Le jeudi 10 mai prochain, au soir, nous allons organiser une cérémonie à Alger pour détailler le programme du Ramadhan.

Samir Boudjadja : nous n’avons pas acheté de feuilletons étrangers, comme en 2017. L’émission « Mazal el hal » sera également diffusée, mais avec un autre concept, pour évoquer tout ce qui se passe sur les autres chaînes (sorte de zapping). Nous avons aussi des productions de 7 à 8 minutes pour ne pas lasser les téléspectateurs. Nous avons des grands formats divertissement pour les émissions culinaires. Vous allez voir Hadj Lakhdar (Lakhdar Boukhors) sous d’autres coutures, sans la djellaba blanche !

Le plateau du talk show Mazal el hal

Comment évolue le marché publicitaire. Se développe-t-il ? Est-il en rétrécissement ?

Salah Daas : le marché publicitaire s’est rétréci. Les annonceurs sont en train d’investir intelligemment. Il faut vraiment intéresser le client pour qu’il mette de l’argent en proposant des programmes de qualité. Le placement se fait d’une manière très subtile. Nous sensibilisons nos annonceurs en précisant que la boucle ne doit pas dépasser les 6 minutes, autrement dit, douze spots de 30 secondes (par plage). Nous ne pouvons pas mettre plus. Si on veut de la visibilité autour d’un programme de grande audience comme « El Khawa », ce n’est pas 20 minutes de pub, sinon les gens ne regardent pas, vont ailleurs. Nous ne voulons pas brader la pub en se disant que nous avons un contenu spécifique. Nous discutons en continu avec les agences médias les plus importantes sur cette question. Nos partenaires sont assez sensibles à cette question.

Samir Boudjadja : nous avons une réelle volonté de changer les choses. Il y a de l’anarchie dans le marché publicitaire. Est-ce que les autres chaînes vont jouer le jeu, je ne sais pas ? Il faut le dire franchement, il y a pas mal d’agences qui n’ont aucun lien avec le domaine de la pub. Elles ne font pas du vrai conseil, ne regardent même pas la télé pour savoir ce qui se passe, comment peuvent-ils appuyer leurs clients ?

Existe-t-il des études d’audiences, de vraies études, pour savoir qui fait quoi en Algérie?

Salah Daas : il y a trois agences qui font l’étude d’audience, mais faut savoir de quelle manière et selon quel procédé. Media Survey, par exemple, va être certifiée par le CSP qui est organisme français le plus connu au monde. Il valide les procédés partout en Europe, aux États-Unis et en Asie. Le CSP va valider le procédé de Media Survey. Après, l’étude de cette agence sera la plus conforme en Algérie.

Samir Boudjadja : la méthode de certaine agence est fausse. Est-ce qu’à l’heure du ftour, durant le Ramadhan, les Algériens regardent des chaînes autres qu’algériennes ? Et bien, on a fait ressortir Nesma TV (chaîne tunisienne) à l’heure du Adhan à Alger, ce n’est pas possible !

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