Reconnaissance internationale pour les efforts que mène l’Algérie depuis quelques années pour encourager l’entrepreneuriat, les startups et les projets innovants. Au Forum mondial de l’entrepreneuriat (GEC), qui se tient en Indiana (États-Unis), l’Algérie a remporté haut la main le prix de « Champion des politiques entrepreneuriales », a annoncé mercredi 4 juin le ministère de l’Économie de la connaissance, des start-ups et des micro-entreprises sur sa page Facebook officielle.

Ce prix est décerné aux dirigeants des politiques gouvernementales qui ont eu un impact en termes d’élimination des obstacles à l’entrepreneuriat et de promotion d’un environnement propice à l’innovation, précise la même source.

L’Algérie a été distinguée parmi plus de 50 gouvernements du monde entier qui étaient en lice.

Cette distinction représente « une reconnaissance internationale de l’engagement de l’Algérie à soutenir les entrepreneurs et la jeunesse, et à bâtir une économie de la connaissance durable fondée sur l’innovation et l’entrepreneuriat », commente le ministère, ajoutant que cela illustre également « la vision éclairée du président Abdelmadjid Tebboune, qui met l’accent sur la création d’une nouvelle génération d’entrepreneurs de haut niveau, pierre angulaire d’une économie de la connaissance forte. »

Entrepreneuriat : Noureddine Ouadah et Yacine Oualid honorés aux USA

Au cours du forum de l’Indiana, deux membres du gouvernement algérien ont été honorés. Il s’agit de Noureddine Ouadah, ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, et de Yacine Oualid, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels.

Les deux jeunes ministres ont été salués pour leur « leadership avisé et le rôle efficace qu’ils ont joué dans l’amélioration des programmes d’entrepreneuriat en Algérie et la promotion de la coopération continentale à travers l’initiative Africa Startup Conference ».

L’Algérie a fait un bond ces dernières années dans l’amélioration du climat global des affaires et de l’investissement, et notamment dans la création d’un nouvel écosystème propice à l’émergence et au développement des startups et de l’économie de la connaissance.

En août dernier, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a indiqué que l’Algérie comptait seulement 200 startups en 2019. Ce chiffre est passé à 7.800 en 2024 et l’objectif est de le porter à 20.000 startups, a-t-il annoncé.

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