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Europa League : choc Arsenal contre l’Atlético, Marseille évite le pire

Europa League : choc Arsenal contre l’Atlético, Marseille évite le pire

Merci Eric Abidal! L’ancien joueur lyonnais, préposé au tirage au sort vendredi, a offert à Marseille le club le moins dangereux sur le papier en demi-finale d’Europa League, Salzbourg. L’Arsenal d’Alexandre Lacazette et l’Atletico Madrid d’Antoine Griezmann s’affronteront donc dans l’autre affiche-choc.

Salzbourg, c’est certes un mauvais souvenir récent pour l’OM: en phase de groupes de cette Europa League, le club autrichien avait battu chez lui l’OM (1-0) et obtenu le nul (0-0) au Vélodrome cette saison. « Mais cette fois c’est une demi-finale, ce sera différent », a commenté le directeur de l’OM Andoni Zubizarreta, au micro de beIN Sports.

Mais Salzbourg, c’est aussi le club le moins huppé du plateau, loin d’un « Atleti » de Diego Simeone finaliste de la Ligue des champions en 2014 et 2016, ou d’un Arsenal d’Arsène Wenger finaliste de la C1 en 2006.

Clin d’oeil de l’histoire, Salzbourg est un autre club de la galaxie Red Bull, comme Leipzig, éliminé jeudi soir dans un quart de finale retour de folie par Marseille (5-2).

Mais cette fois, l’OM ne pourra pas bénéficier du soutien de son Vélodrome au retour (match aller à Marseille le 26 avril, retour en Autriche le 3 mai).

Jeudi soir, après le quart de finale retour, Dimitri Payet, interrogé sur son choix pour les demi-finales par beIN Sports, lançait: « Difficile de choisir, mais pour que l’affiche soit belle, je prendrais Arsenal ».

Raté, le Réunionnais, impliqué sur quatre des cinq buts jeudi soir contre Leipzig, devra se contenter de ce club autrichien qui n’avait atteint qu’une seule fois une demi-finale de Coupe européenne, en C3 en 1994 (contre Karlsruhe; Salzbourg sera ensuite battu en finale par l’Inter Milan).

– Objectif: finale à Lyon –

La dernière fois que Marseille avait atteint les demi-finales européennes, c’était en C3 en 2004. Après le nul à l’aller (0-0), c’est Didier Drogba qui élimine Newcastle avec un doublé (2-0) au retour. Mais en finale, l’OM s’inclinera contre Valence (0-2).

Marseille n’a connu que quatre finales européennes (hors Coupe intertoto, peu relevée) dans son histoire: celle de la seule Ligue des champions gagnée par un club français en 1993 (1-0 contre l’AC Milan), et celles perdues en C1 en 1991 (0-0, 5 t.a.b à 3 contre l’Etoile Rouge) et en C3 en 1999 (contre Parme 0-3) et en 2004 contre Valence, donc.

Atteindre la finale aurait une saveur particulière pour l’OM: d’abord car elle se jouera sur la pelouse de Lyon, le 16 mai. Or l’OL et l’OM se livrent actuellement un duel acharné pour la 3e place de L1, à égalité de points, séparés seulement par une différence de buts favorables à Lyon. Et parce que le vainqueur de la C3 se qualifie désormais pour la prestigieuse Ligue des champions.

Sur un plan individuel, des joueurs comme Payet et Florian Thauvin, buteur jeudi, jouent gros dans cette Europa League en vue du Mondial cet été en Russie avec les Bleus.

Une victoire finale en C3 et la place en C1 qui l’accompagne validerait aussi le projet Frank McCourt, homme d’affaires américain qui avait goûté au baseball avant de racheter le club en octobre 2016.

Concernant l’autre affiche, Arsenal, actuel 6e de Premier League et l’Atlético Madrid, 2e actuel de la Liga, ne se sont jamais affrontés sur la scène européenne. L’aller aura lieu à Londres et le retour en Espagne. Lacazette et Griezmann, amis dans la vie, ne le seront plus le temps de deux matches.

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