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Face à Trump, l’émir du Qatar martèle son rejet du terrorisme

Face à Trump, l’émir du Qatar martèle son rejet du terrorisme

L’émir du Qatar a martelé mardi à la Maison Blanche son rejet de tout soutien ou financement au terrorisme lors d’une rencontre avec le président américain Donald Trump qui l’a par le passé vivement mis en cause sur ce thème.

« Je veux être très clair. Nous ne tolérons pas et nous ne tolérerons pas le terrorisme », a lancé cheikh Tamim ben Hamad al-Thani assis à côté de M. Trump dans le Bureau ovale.

« Nous avons coopéré avec les États-Unis pour mettre fin au financement du terrorisme à travers la région. Nous ne tolérons pas les gens qui soutiennent et financent le terrorisme », a-t-il insisté avant de remercier le président américain pour son implication dans la recherche d’une solution à la crise du Golfe.

Il y a près d’un an, en juin 2017, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte ont rompu leurs relations avec le Qatar et lui ont imposé des sanctions économiques après l’avoir accusé de soutenir des groupes islamistes radicaux et de se rapprocher de l’Iran.

Dans un premier temps, M. Trump avait clairement fait écho aux accusations de Riyad en exhortant le Qatar à arrêter « immédiatement » de financer « le terrorisme à un très haut niveau ». Il avait ensuite changé de ton au cours des mois suivants.

Louant son invité, « un ami », « un gentleman », un homme « très populaire dans son pays », M. Trump a de son côté assuré qu’il travaillait à « l’unité » des pays de la région.

L’émirat est un allié de longue date des États-Unis et accueille la plus grande base aérienne américaine au Moyen-Orient, mais ces liens ont été abimés par la dispute du Qatar avec ses voisins arabes et la prise de position initiale de Donald Trump.

L’administration américaine a donné lundi son feu vert à la vente de missiles guidés au Qatar pour un montant de 300 millions de dollars.

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