Faute de revenir du Maroc avec un siège au Conseil de la Fifa, Khirreddine Zetchi en est revenu avec une grosse polémique. Le président de la Fédération algérienne de football (FAF) a retiré sa candidature à la dernière minute et le siège convoité a été remporté par Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football.
L’affaire est peut-être loin d’être close et le bras de fer engagé depuis plusieurs semaines en interne entre le président de la FAF et le ministère de la Jeunesse et des Sports concernant la modification des statuts de la Fédération risque de connaitre d’autres développements dans les prochains jours consécutivement à ce qui se serait passé à Rabat, vendredi 12 mars.
À peine arrivé du Maroc, Kheireddine Zetchi a tenu à rappeler qu’avant de se porter candidat, il a eu l’aval du ministère de la Jeunesse et des Sports.
« Ils nous ont seulement demandé de mettre toutes les chances de notre côté, et c’est ce que nous avons fait. Nous avions toutes les chances de gagner si ce n’est le premier rejet de notre candidature qui a influé sur notre campagne », a-t-il déclaré à la presse, ce dimanche 14 mars.
« Ce qui s’est passé est d’une extrême gravité »
Autre point soulevé par Zetchi devant les médias, la divulgation d’une lettre que lui a dressée le MJS à propos de sa candidature. La lettre date du lendemain de l’accord qui lui a été signifié pour se porter candidat et a fuité hier, samedi 13 mars, dans la presse et sur les réseaux sociaux.
Le MJS y fait quelques reproches au président de la FAF concernant le respect de certaines considérations et engagements, signifiant notamment qu’un tel dossier dépasse le cadre sportif.
Kheireddine Zetchi a annoncé le dépôt d’une plainte contre X afin d’identifier la partie qui a fait fuiter la correspondance, assurant que le document ne porte pas l’accusé de réception de la FAF, déduisant que c’est au niveau du MJS que la fuite a eu lieu.
« Ce qui s’est passé est d’une extrême gravité », a jugé Zetchi, indiquant avoir toujours cru qu’il y avait de bonnes relations entre la Fédération et le ministère.
