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Football : le torchon brûle entre Kerbadj et Zetchi

Football : le torchon brûle entre Kerbadj et Zetchi

Amine / NEWPRESS
Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj

Rien ne va plus entre le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, et le président de la FAF, Kheireddine Zetchi. Hier lundi, la FAF a déploré l’absence du responsable de la Ligue à la réunion entre l’instance fédérale et les présidents de clubs. Ce mardi, le président de la LFP a répondu. Il s’est dit « consterné » par le communiqué de la FAF.

« Le président de la LFP est consterné par le contenu du communiqué de la FAF (….) La LFP n’a été destinataire d’aucune invitation à cette réunion, ni au président de la LFP, ni à la Ligue », écrit la ligue sur son site internet.

Lundi, Kheireddine Zetchi a « regretté » cette absence. « Le président de la FAF a regretté l’absence du président de la LFP qui a été invité à prendre part à ce conclave en sa qualité d’acteur majeur du football national pour permettre une discussion plus riche sur le devenir de la pratique footballistique en Algérie », a écrit la FAF sur son site internet.

Zetchi s’est même attaqué à la gestion du président de la Ligue, qui gère le championnat national. « Zetchi a rappelé les grandes lignes de ce qui a été fait depuis son intronisation le 20 mars dernier et a mis l’accent sur « l’héritage » d’une situation catastrophique qu’il a trouvé avec un championnat accumulant plusieurs journées de retard, avec en sus une polémique sur la domiciliation des matches de coupe d’Algérie et enfin une sélection nationale à laquelle il fallait lui trouver d’urgence un entraîneur », écrit la FAF.

« J’ai trouvé une situation très difficile à gérer. Un héritage lourd et on a voulu à tout prix me faire endosser les problèmes accumulés depuis une quinzaine d’année », a affirmé Zetchi, selon la même source, avant de rappeler qu’il y a « quatre mois j’étais comme vous, président de club, et je connais vos problèmes ». «Je sais qu’il y a des injustices ou des justices à deux trois vitesses. On doit réparer cela (…) si je suis venu à la FAF ce n’est sûrement pas pour régler des comptes. Je n’ai aucun intérêt à récolter de ce poste que celui de servir le football. J’estime que j’ai acquis une certaine expérience pour pouvoir aspirer aujourd’hui à apporter ma pierre à l’édifice », a-t-il dit.

Il a promis d’appliquer la loi et de régler le problème d’arbitrage. « Je veux gérer par ce que me dictent les textes et la réglementation et de ce fait je souhaite être jugé par des faits et non pas par des on-dit », a-t-il conclu.

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