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France : Sarkozy se vante d’avoir « pulvérisé » le chef de la droite

France : Sarkozy se vante d’avoir « pulvérisé » le chef de la droite

Le président du parti français Les Républicains (ex-UMP), Laurent Wauquiez, est dans la tourmente politique depuis quelques jours suite à la publication d’enregistrements dans lesquels le chef de la droite tient des propos sans filtre au sujet de plusieurs personnalités politiques françaises, parmi lesquels l’ex-président français Nicolas Sarkozy ou encore l’actuel président Emmanuel Macron.

Le président des Républicains a notamment affirmé au sujet de Nicolas Sarkozy qu’il avait placé ses ministres sur écoute lorsqu’il était président. « Il les mettait sur écoutes pour pomper tous les mails, tous les textos, et vérifier ce que chacun de ses ministres disait au moment où on rentrait en Conseil des ministres », a raconté Wauquiez devant des étudiants lors d’une conférence donnée à l’École de management de Lyon, dont les extraits ont été rendus publics par l’émission Quotidien de la chaîne française TMC.

Ces propos en particulier ont poussé Laurent Wauquiez, ex-ministre sous Sarkozy, à présenter officiellement des excuses à son ancien chef. Officiellement, Nicolas Sarkozy dit avoir « pris acte » de ces excuses, rapporte Les Echos. Néanmoins, officieusement l’ancien chef de l’État aurait très mal reçu les excuses présentées par Wauquiez durant un appel. « Je l’ai pulvérisé », aurait affirmé Nicolas Sarkozy à ses proches, ajoutant que Wauquiez « m’a présenté ses excuses, il était piteux ».

« Quand je vois que sitôt à la tête du parti, tu commences comme ça, je me dis que tu n’iras pas bien loin », aurait déclaré Sarkozy à l’encontre de Wauquiez, qui a pris ses fonctions de président du parti Les Républicains en décembre dernier. « L’électorat des Républicains va t’en vouloir et sans lui, tu ne pèses pas grand-chose », aurait même prophétisé l’ex-président français. « Beaucoup de monde me disait que tu n’étais qu’une grosse merde. Aujourd’hui je n’ai d’autre choix que de penser comme eux », aurait par ailleurs asséné Sarkozy à son ancien ministre.

Réagissant à la publication de ses propos, Wauquiez dit assumer. « Un chef de parti devrait pouvoir dire ça […] J’ai fait le choix d’une parole libre, claire, parfois trop forte au goût de certains. Je ne plierai pas. Je ne changerai pas. C’est la seule condition pour que les Français reprennent confiance dans la politique », a déclaré le président du parti Les Républicains. Plusieurs membres des Républicains ont toutefois annoncé leur décision de quitter, la plus notable étant celle de l’ex-ministre Dominique Bussereau. Ce dernier, déjà en congé du parti, dit notamment regretter les « errements » et la « violence verbale » de Wauquiez.

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