Les cinq militants du FFS dont un était absent et faisait l’objet d’un mandat d’arrêt ont été jugés, ce jeudi 18 janvier, par le tribunal criminel de Ghardaïa et acquittés, a-t-on appris de Me Amine Sidhoum, membre du collectif d’avocats constitué de vingt personnes.
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Ces militants étaient poursuivis pour constitution « d’association de malfaiteurs dans le but de renverser le régime », « d’incitation des citoyens à prendre les armes contre l’autorité de l’État » ainsi que « l’atteinte à l’intégrité territoriale du pays ».
« Le procès s’est déroulé dans la sérénité. Les militants ont répondu à toutes les questions. Le jugement va dans le sens de l’apaisement », affirme Me Noureddine Benissad qui est également président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme. « Le cinquième militant a bénéficié d’un jugement d’acquittement par défaut. Donner l’acquittement à quelqu’un qui n’est pas présent est un précédent pour la justice algérienne depuis l’indépendance », estime Me Amine Sidhoum.