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Grève annoncée dans l’Éducation nationale

Grève annoncée dans l’Éducation nationale

Le spectre de la grève plane à nouveau sur l’école algérienne. Un arrêt de travail cyclique de deux jours est annoncé par le Conseil national autonome des professionnels de l’Éducation dans les trois paliers (Cnapeste).

La décision a été prise par le conseil national de ce syndicat qui s’est réuni les 15 et le 16 octobre au lycée Frantz-Fanon de Boumerdès. Cette grève est prévue les 2 et 3 novembre prochain.

| Lire aussi : L’incroyable dégradation du pouvoir d’achat des Algériens en dix ans

Le Cnapeste a précisé que cette grève de jours sera reconduite chaque semaine. Cette décision, a ajouté le syndicat dans un communiqué, a comme toile de fond la dégradation vertigineuse du pouvoir d’achat des travailleurs du secteur de l’Éducation.

Pour compenser cette perte de leur pouvoir d’achat, les enseignants réclament une revalorisation des salaires. Sur le volet social toujours, les enseignants des trois paliers interpellent les pouvoirs publics en vue d’accorder « une priorité absolue » au dossier du logement de manière à leur garantir une stabilité et un rendement professionnel meilleur.

Le Cnapeste réclame l’ouverture de nouveaux postes budgétaires

Les revendications relatives aux dossiers de la retraite, des œuvres sociales, la médecine de travail et l’actualisation de la prime de zone, sont également réitérées par les enseignants.

Pour remédier à la surcharge du volume horaire que subissent les enseignants, par manque d’effectifs, le Cnapeste réclame des pouvoirs publics l’ouverture de nouveaux postes budgétaires au profit des diplômés et l’accélération du processus de promotion dans le secteur.

Le président Abdelmadjid Tebboune a lancé dimanche 10 octobre un appel aux syndicats pour ne pas « jeter de l’huile sur le feu », en demandant d’« œuvrer, de concert, à construire l’Algérie, loin de toutes formes de discorde ».

« Il est inutile de semer l’anarchie et de tenter de faire pression sur l’État pour assurer la prise en charge des revendications », a-t-il lancé, en affirmant que « des instructions ont été données à tous les secteurs pour la révision des statuts et des salaires, mais une telle démarche nécessite un peu de temps ».

Pour améliorer le pouvoir d’achat des Algériens, le président Tebboune a décidé le 3 octobre, de réviser le taux de l’IRG et de relever le point indiciaire dans la Fonction publique.

Il a également demandé au gouvernement de préparer un texte de loi pour réprimer durement les spéculateurs, souvent accusés d’être à l’origine des hausses récurrentes et des tensions sur les produits de consommation.

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