Rafik Tadjer
2 minutes de lecture
2 minutes de lecture
À l’issue du match de l’équipe d’Algérie de football face à la Guinée, il n’y a pas que le sélectionneur Vladimir Petkovic qui a subi des premières vives critiques.
L’attaquant Mohamed Amine Amoura, jusque-là adulé, est lui aussi controversé pour la première fois depuis qu’il s’est imposé comme titulaire chez les Verts. L’attaquant de Wolfsburg est critiqué pour son rendement insuffisant, ses ratages et son “égoïsme”.
A lire aussi : Imane Khelif dément sa retraite et accuse son ex-manager de trahison
Tournant du match
L’Algérie a affronté la Guinée lundi 8 septembre à Casablanca (Maroc) pour le compte de la huitième journée du groupe G des qualifications africaines de la coupe du monde 2026.
Une victoire aurait permis aux Verts d’acter presque leur qualification et de rassurer les sceptiques après leur baisse de régime constatée depuis quelques matchs.
A lire aussi : ALERTE – Imane Khelif réagit aux informations de la presse française
Mais ils n’ont pas pu faire mieux qu’un nul vierge (0-0). Le résultat est très bon sur le plan comptable puisqu’il suffit désormais d’une seule victoire lors des deux derniers matchs face à l’Ouganda et la Somalie pour que l’Algérie se qualifie au tournoi nord-américain. Mais le jeu développé par les Fennecs n’est pas rassurant.
Les analystes et le public ont critiqué le sélectionneur Vladimir Petkovic et certains joueurs. Mohamed Amine Amoura, considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’équipe, est particulièrement ciblé pour avoir raté une occasion en or en première mi-temps.
A lire aussi : Imane Khelif : disparition inquiétante des rings de la championne algérienne
Le natif de Jijel avait entre les pieds la balle pour débloquer le match dès la 15’ mais il s’est montré trop égoïste.
Lancé par Youcef Attal dans la profondeur, le virevoltant Amoura s’est présenté seul face au gardien guinéen. Sur sa gauche, un coéquipier, Saïd Benrahma, était dans une position encore meilleure pour marquer. Amoura a préféré tenter sa chance pour tirer…à côté.
Beaucoup d’internautes considèrent cette action comme le tournant du match. Pendant la rencontre, Amoura ratera de nombreuses autres occasions.
Climat délétère au sein de l’équipe nationale ?
Sur les plateaux algériens, une autre accusation, encore plus grave que l’égoïsme, a fusé. L’entraîneur Younès Ifticen a estimé sur le plateau d’El Hayat TV que Amoura n’a pas passé à Benrahma parce que les deux joueurs n’entretiennent pas de bonnes relations. “Si c’était un autre joueur avec lequel il a de bons rapports, il lui aurait passé la balle”, a estimé le technicien.
Lors du match précédent face au Botswana, jeudi dernier, Amoura avait offert sur un plateau la balle du deuxième but à Baghdad Bounedjah.
Cela dépasse donc le simple égoïsme d’un joueur ou sa volonté de soigner ses statistiques. Si les soupçons d’Ifticen sont fondés, cela suppose qu’il y a un climat délétère au sein du groupe.
Et c’est ce qu’on ne souhaite pas pour cette équipe qui a deux échéances importantes devant elle, la coupe d’Afrique des nations au Maroc à la fin de l’année et sans aucun doute la coupe du monde en Amérique du Nord l’été 2026.
Selon nos confrères d’El Khabar, Petkovic a senti le danger, et a décidé d’agir pour contenir la crise qui couve au sein de l’équipe nationale.
Il a demandé au directeur des équipes nationales Brahim Benyacine de demander des explications à Said Benrahma et Youcef Belaili après leurs publications sur les réseaux sociaux à l’issue du match Algérie – Guinée.
En arrière-plan de ce malaise, les choix de Petkovic qui ne font pas l’unanimité au sein des supporters, des spécialistes et même des joueurs.
