Le PDG d’Alliance Assurance Hassan Khelifati a annoncé ce mercredi son intention de créer une nouvelle organisation patronale, estimant que « l’Algérie nouvelle a besoin de nouvelles structures saines ».

« Aujourd’hui nous rentrons dans une phase nouvelle pour construire une Algérie nouvelle. Cette Algérie nouvelle a besoin de nouvelles structures saines et des nouvelles têtes qui porteront la voix du monde de l’entreprise et accompagner le changement futur de notre pays », a estimé Hassan Khelifati dans une déclaration à TSA.

« Les nouveaux portes drapeaux du monde de l’entreprise doivent être des vrais chefs d’entreprises éthique, bâtisseurs, honnêtes, créateurs de richesses et d’emplois. Ceux qui ont réalisés des vrais projets et n’ont pas profité de leur proximité avec les tenants du pouvoir et des avantages indus au détriment de la collectivité », a estimé le PDG d’Alliance Assurance, ajoutant qu’ils doivent « être représentés par de nouvelles structures saines, non polluées par la politique et n’appartenant pas à l’ancien monde qui nous a menés à l’impasse actuelle ».

« On ne peut faire du neuf avec du vieux déjà pollué », a résumé M. Khelifati. « Le projet de création d’une nouvelle structure patronale saine, éthique porte flambeau des chefs d’entreprises honorables, honnêtes créateurs de richesses et d’emplois est en phase de lancement dans les prochaines semaines », a-t-il annoncé dans ce contexte.

« Des contacts intenses avec des chefs d’entreprises de toutes les régions et même de l’étranger qui ne se reconnaissent plus dans les structures actuelles sont en cours », a fait savoir en outre le PDG d’Alliance, qui a démissionné du FCE, après dans la foulée du début du hirak le 22 février dernier.

« La majorité silencieuse qu’elle soit dans les structures actuelles ou en dehors nous contacte par nombre important et n’attend que l’annonce et la mise en place de la nouvelle organisation pour nous rejoindre et construire ensemble la nouvelle Algérie et contribuer au développement de notre économie loin des joutes politiques », affirme Hassan Khelifati.