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Hirak des étudiants : la mobilisation de plus en plus forte

Hirak des étudiants : la mobilisation de plus en plus forte

Après les femmes, les étudiants. Pas de répit pour le Hirak. Au lendemain de la marche organisée dans le centre d’Alger par les femmes à l’occasion de leur journée internationale, et au cours de laquelle elles ont plus scandé les slogans du mouvement populaire que leurs propres revendications, les étudiants ont investi la rue, pour le troisième mardi de suite depuis la reprise de leur marche hebdomadaire, le 23 février.

Ce jour-là, ils avaient été empêchés de marcher par les forces de l’ordre, mais ils ont pu organiser leur manifestation le mardi d’après, le 2mars, en contournant l’important dispositif de sécurité déployé à la Place des Martyrs.

Ils avaient emprunté les ruelles étroites de la Casbah et ont pu marcher jusqu’au centre-ville. Ce mardi, ils n’ont pas eu à recourir à un tel stratagème, la police, pourtant fortement déployée dans le centre-ville d’Alger, n’ayant pas tenté de bloquer la marche à son démarrage.

Les premiers manifestants sont arrivés vers 10 h à la Place des Martyrs, lieu habituel du début de la manifestation estudiantine. Vers 11 h 30, on entonne l’hymne national et la procession démarre.

Direction la rue Bab Azoun, puis le reste de l’itinéraire habituel. Au fur et à mesure qu’elle avance, la marche prend de l’ampleur. Beaucoup de citoyens, plus que d’habitude, se sont joints aux étudiants.

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Slogans anciens et nouveaux

À la place Émir Abdelkader, de nombreux citoyens attendaient l’arrivée de la procession pour la rejoindre. Arborant le drapeau national et des pancartes, les manifestants ont scandé les slogans du Hirak, anciens et nouveaux.

Ils ont réaffirmé leur attachement au changement radical et l’édification d’un « État civil et non militaire » et réitéré leurs revendications d’une presse libre et d’une justice indépendante ainsi que la libération de tous les détenus d’opinion.

Aucun incident n’a été signalé jusqu’à la Grande -Poste où un cordon des forces de sécurité bloquait le passage. Les étudiants se sont dispersés dans le calme vers 13 h. À noter la forte mobilisation qui a marqué ce 107e mardi du Hirak estudiantin.

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