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Hirak : proposition d’une rencontre de concertation à Kherrata

Hirak : proposition d’une rencontre de concertation à Kherrata

On parle beaucoup depuis quelques semaines de la nécessité pour le Hirak de tenir des assises de concertation et de se doter d’une feuille de route consensuelle pour dépasser l’impasse actuelle. Abdelouahab Fersaoui, président de l’association RAJ et ex-détenu d’opinion, vient de faire une proposition dans ce sens.

« Pour faire face aux manœuvres du pouvoir et afin de donner un nouveau souffle politique au mouvement populaire et l’inscrire dans la durée, la troisième année du Hirak doit être l’année de la capitalisation des deux années précédentes », estime-t-il dans un texte posté sur les réseaux sociaux.

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Une rencontre le 8 mai à Kherrata

Peu importe la forme, « conférence nationale », « convention », « congrès », ou « assises », Fersaoui propose la ville de Kherrata « ville historique, révolutionnaire, rassembleuse et hirakiste par excellence », pour abriter cette concertation, le 8 mai prochain, à l’occasion de l’anniversaire des massacres du 8 mai 1945.

« Aujourd’hui, plus que jamais, il est temps d’unir les forces du Hirak, de travailler pour créer des synergies et des jonctions entre les différentes dynamiques de la société, fidèles aux Hirak. Il est temps de traduire le consensus populaire dans la rue en un consensus politique autour d’une feuille de route consensuelle consignant les préalables, les fondements et les mécanismes d’un véritable processus démocratique pour un changement politique et pacifique du régime », écrit le président de RAJ.

« Cette première concertation pourrait permettre de manière consensuelle la mise en place d’un groupe de travail, ouvert, qui pourrait se charger du suivi et la synthèse des différentes discussions et propositions, chercher les rapprochements et esquisser les contours d’une feuille de route consensuelle », ajoute-t-il.

Après près d’une année d’interruption à cause de la pandémie de Covid-19 qui frappe l’Algérie et le monde entier, les manifestations ont repris le 22 février, à l’occasion du deuxième anniversaire du déclenchement du hirak.

Depuis, des dizaines de milliers de personnes sortent chaque vendredi à Alger pour réclamer l’instauration d’un Etat de droit et le changement pacifique et radical du système de gouvernance.

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