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Human Rights Watch dénonce la répression qui sévit en Algérie depuis la présidentielle

Human Rights Watch dénonce la répression qui sévit en Algérie depuis la présidentielle

L’ONG de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch, a dénoncé, ce mardi 28 janvier, la répression qui sévit en Algérie depuis le scrutin présidentiel, appelant les autorités à libérer « tous ceux détenus pour avoir manifesté pacifiquement et critiqué les autorités ».

« Les autorités algériennes continuent d’arrêter arbitrairement et poursuivre en justice les activistes du mouvement démocratique ‘’Hirak’’ malgré la promesse du président d’initier un dialogue », a dénoncé Human Rights Watch (HRW) dans un communiqué sur la situation en Algérie.

« Depuis l’élection présidentielle du 12 décembre, les autorités algériennes ont détenu des dizaines d’activistes ayant participé aux manifestations pacifiques, y compris aussi récemment que le 17 janvier. Nombre d’entre eux de demeurent en détention, risquant des poursuites basées sur leur participation aux manifestations pacifiques ou leur critique des autorités après que les autorités aient libéré provisoirement plus de 70 activistes en janvier », indique HRW.

« Au lieu de libérer tous les détenus ayant participé aux manifestations pacifiques, les autorités ont continué d’arrêter et d’emprisonner les gens pour leur activisme pacifique », a déploré Eric Goldstein, directeur exécutif par intérim de Human Rights Watch pour la région MENA. « Les offres de dialogue perdent leur crédibilité lorsque vous emprisonnez des gens simplement pour être sortis dans les rues pour afficher leur désaccord avec vous », a-t-il affirmé en outre.

« Au moins un journaliste a été arrêté et menacé de poursuites. Les autorités ont poursuivi un romancier pour ‘’insulte au président de la République’’ et ‘’atteinte à la sûreté de l’Etat’’ avec ses publications Facebook moquant le président Abdelmadjid Tebboune », indique l’ONG, en référence à Khaled Drareni et Anouar Rahmani respectivement. « Plusieurs leaders de premier plan du Hirak demeurent en détention », précise Human Rights Watch.

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