
L’image a été largement partagée sur les réseaux sociaux. Lors de la réception des délégations officielles participantes à la 4e édition de l’IATF 2025 (4-10 septembre), le représentant d’un État africain n’a pas marqué un arrêt devant le président de la République Abdelmadjid Tebboune comme le veut le protocole.
Il s’agit du Premier ministre du Burundi. La scène a été interprétée par certaines parties comme le signe du mécontentement de l’hôte de l’Algérie.
A lire aussi : Visas diplomatiques : l’Algérie accuse la France de « mauvaise foi »
“J’ai plusieurs commentaires à faire”, a d’emblée répondu le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf lorsqu’il a été interrogé ce samedi 13 septembre en conférence de presse sur ce qui a été présenté comme un “incident”.
“D’abord, les relations entre l’Algérie et le Burundi sont au beau fixe. Une visite du président du Burundi en Algérie est en préparation et j’ai eu l’honneur d’effectuer une visite officielle au Burundi en tant qu’envoyé spécial du président de la République, l’année passée, dans le cadre des élections de l’Union africaine, et j’ai reçu un accueil exceptionnel”, a-t-il rappelé.
A lire aussi : Imane Khelif dément sa retraite et accuse son ex-manager de trahison
« Je n’ai pas entendu parler de cet incident »
Cette mise au point faite sur l’état des relations entre l’Algérie et le Burundi, le ministre d’État a ajouté que s’il y avait problème ou colère, la meilleure façon de l’exprimer était de ne pas envoyer de représentant à la cérémonie d’ouverture de l’IATF 2025.
Or, le Burundi a eu un très haut niveau de représentation en déléguant son Premier ministre, ce qui, selon Ahmed Attaf, “traduit l’importance que le Burundi accorde à la tenue de l’IATF en Algérie”.
A lire aussi : L’Algérie instaure un triple contrôle des importations
Aussi, le président de la République a accordé une audience au Premier ministre qui lui a remis un message écrit du président du Burundi.
Ahmed Attaf, qui a assisté à l’audience, a tenu à apporter son témoignage. “Personnellement, je n’ai pas entendu parler de cet incident. Ce que je peux dire en toute franchise et sincérité, c’est que la teneur de la lettre est très chaleureuse et traduit la réalité des relations (entre les deux pays)”, a assuré le chef de la diplomatie algérienne.