
L’Algérie a pris deux nouvelles mesures pour encadrer davantage les importations des services et des produits destinés au fonctionnement ou à l’équipement.
Comme l’a révélé TSA mercredi 9 juillet, ces importations sont désormais soumises à des autorisations préalables de la part du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, selon des notes adressées par l’Association des banques et établissements financiers aux banques. Toutes les entreprises basées en Algérie sont concernées.
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Ces mesures ont aussitôt fait réagir le Club des entrepreneurs et industriels (CEI) qui a tenté de rassurer les chefs d’entreprises.
« Il ne s’agit pas d’un blocage des importations »
Dans un communiqué publié mercredi soir sur sa page Facebook, le CEI assure qu’il « n’y a pas de raison de paniquer ». « Il n’y a aucune raison de paniquer. Il ne s’agit pas d’une nouvelle contrainte, ni d’un blocage sur les opérations d’importation », a écrit le CEI.
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Cette organisation patronale basée à Blida explique que « ce qui est exigé dans le cadre de la domiciliation bancaire (pré-domiciliation, domiciliation, ouverture de lettre de crédit LC), c’est uniquement la présentation du document intitulé « Programme prévisionnel d’importation pour le second semestre 2025″, visé par les services du ministère du Commerce ». « Autrement dit : seule l’accusé de réception de ce programme prévisionnel est requis », précise le CEI.
Le CEI a joint à son communiqué la note de l’Abef qui exige la présentation de ce document aux banques pour toute opération de pré-domiciliation, de domiciliation bancaire ou d’ouverture de lettre de crédit pour les importations destinées au « fonctionnement et/ou à l’équipement ».
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Le 2 juillet, le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a lancé une vaste opération de contrôle des importations en donnant un délai jusqu’au 31 juillet pour transmettre, par mail, leurs programmes prévisionnels d’achats à l’étranger, pour le second semestre 2025.