Économie

Industrie automobile : l’Algérie va exiger 50 % d’intégration en cinq ans

L’Algérie va exiger un taux d’intégration de 50 % en cinq ans dans l’industrie d’assemblage de voitures, qu’elle veut relancer, après le scandale provoqué par le montage automobile, et l’échec de la politique de l’ancien régime.

C’est Ammar Belhimer, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement qui a révélé ce taux, à l’issue du conseil de la réunion hebdomadaire de l’exécutif, par visioconférence, ce mercredi.

« Le projet de décret présenté par le ministre de l’Industrie vise à développer un réseau de sous-traitance dense pour arriver à un taux d’intégration locale élevé (…) Un taux d’intégration progressif qui atteindra 50 % au bout de la 5e année », a-t-il détaillé.

En octobre dernier, le gouvernement avait indiqué qu’il menait des discussions avec quatre constructeurs automobiles pour un taux d’intégration de 40 % au bout de cinq ans.

Le gouvernement explique dans un communiqué que « le projet de décret fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules et le cahier des charges y afférent, celui-ci vise à définir une nouvelle stratégie pour l’industrie de montage de véhicules en rupture avec l’approche rentière adoptée jusque-là, et qui a été préjudiciable aux ressources de l’État et aux intérêts des consommateurs ».

Pour l’importation des véhicules neufs, le gouvernement a validé le projet de décret « fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs et les cahiers des charges y afférents ».

Le texte « introduit de nouvelles mesures visant à instaurer plus de rigueur dans l’opération d’octroi de l’agrément pour l’exercice de l’activité de concessionnaire notamment, celles visant à protéger plus efficacement le consommateur par la mise à sa disposition d’un produit fiable sur le plan technique et de sécurité tout en limitant l’incidence de ces importations sur les ressources en devise du pays.

« Le gouvernement a endossé les projets de décrets », précise le gouvernement.

Les deux cahiers des charges doivent être libérés avant le 22 juillet, avait demandé dimanche le président Abdelmadjid Tebboune.

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