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Inflation, réserves de change, importations… Les prévisions de la Banque Mondiale

Inflation, réserves de change, importations… Les prévisions de la Banque Mondiale

Croissance : après avoir atteint 2,1% en 2017, le taux de croissance du PIB devrait s’établir à 3,5 % en 2018, puis ralentir les années suivantes. Les économistes de la Banque Mondiale tablent en effet sur une croissance à 2% en 2019 et 1,3% en 2020.

Inflation : l’institution monétaire internationale note que l’inflation va continuer de grimper dans les années à venir en raison du recours à la planche à billets dans le pays. Elle s’établira à 7,5% en 2018, puis 8,1% en 2019 et 9% en 2020.

Double déficit (déficit public et déficit de la balance courante) : l’institution prévoit une aggravation du double déficit en 2018 en raison du maintien du niveau de dépenses publiques à un niveau élevé non compensé par une hausse des recettes. Le déficit budgétaire devrait atteindre cette année 11,4 % du PIB, puis diminuer grâce à un rééquilibrage des finances publiques au cours de la période 2019-2020 (5,2% en 2019, puis 1,9% en 2020).

Importations/exportations : le régime de licence n’a pas permis de limiter le volume des importations. Les données provisoires sur le compte des transactions courantes extérieures indiquent une augmentation de 2,7% des importations en 2017. Les exportations ont quant à elles augmenté de 16,5% en 2017, indique la Banque mondiale.

Réserves de change : le montant des réserves (17 mois d’importations à la fin de 2017) pourrait ne plus représenter que cinq mois d’importation d’ici 2020, soit un niveau proche du seuil de 3 mois des marchés émergents.

Chômage : « En raison de la croissance léthargique du secteur hors hydrocarbures », le taux de chômage a atteint 11,7% en septembre 2017.

Taux de pauvreté : 10% de la population pourrait retomber dans la pauvreté, indique la Banque Mondiale. Selon les données officielles les plus récentes (datant de 2011), le taux national de pauvreté serait de 5,5%, et seulement 0,5% de la population vivrait dans des conditions d’extrême pauvreté.

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