Quinze personnes ont trouvé la mort et 17 autres blessées dans des accidents de la circulation durant ces dernières 48 dernières heures, selon le bilan officiel de la Protection civile.

Toutefois, la Protection civile n’établit pas de liens directs entre ces accidents et les intempéries qui ont touché plusieurs wilayas du pays, durant cette période, du jeudi 13 décembre au samedi 15 décembre, et durant laquelle ses éléments sont intervenus 5 424 fois.

Les intoxications par le monoxyde de carbone émanant des appareils de chauffage ont fait 32 victimes qui ont été « traitées sur place puis transférées dans un état satisfaisant vers les structures hospitalières », selon la Protection civile.

Inondations, arbres déracinés et dégâts dans les habitations

Les fortes chutes de pluie enregistrées dans plusieurs régions du pays durant les dernières 24 heures ont mobilisé les unités de la protection civile, notamment au niveau des wilayas d’Alger, Rélizane, Ain Defla, Médéa, Bejaia, Blida, Tipaza, Boumerdès et Tiaret.

Les pompiers sont intervenus pour mener des opérations de pompage des eaux pluviales à l’intérieur des habitations, des quartiers et édifices publics, selon le bilan.

Les pluies et les vents violents qui ont soufflé sur le nord du pays ont provoqué le déracinement de 20 arbres, ainsi que « 5 effondrements partiels de murs et plafonds ». Les chutes d’arbres et les dégâts dans les habitations n’ont toutefois fait aucune victime.

Une personne a été emportée par les eaux de la rivière Oued Meleh, dans la commune de Rebaia, wilaya de Médéa. Elle est toujours recherchée par les plongeurs de la Protection civile.

Les conditions météorologiques de ces dernières 24 heures, caractérisées par une chute des températures, des vents forts et d’importantes précipitations ont mené à l’élévation du niveau de plusieurs grands cours d’eau.

Hier vendredi, des images impressionnantes de l’Oued El Harrach en crue étaient relayées sur les réseaux sociaux.

La rivière, qui traverse les gorges de la Chiffa a vu elle aussi son niveau s’élever dangereusement jusqu’à inonder la route nationale n°1 qui la longe sur plusieurs kilomètres. La circulation routière sur cet axe important a été perturbée tout au long de la journée et de la soirée de vendredi, notamment entre Médéa et Blida.