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Investissements français en Algérie : les « critiques » amicales de Messahel et de Yousfi

Investissements français en Algérie : les « critiques » amicales de Messahel et de Yousfi

La quatrième session du Comité économique mixte algéro-français (COMEFA), qui s’est tenue ce dimanche à Alger, a été marquée par la signature de plusieurs accords. Le plus important et le plus symbolique concerne l’accord d’implantation d’une usine de montage automobile du groupe PSA (Peugeot – Citroën) en Algérie. Des accords qui n’ont pas entièrement donné satisfaction à la partie algérienne.

« Les résultats positifs et les progrès enregistrés au niveau du COMEFA, qui constituent des acquis importants dont il faut se féliciter, ne sauraient toutefois occulter les limites et les contraintes qui freinent l’expression pleine et entière de notre partenariat », a affirmé Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires étrangères, dans son allocution à l’ouverture des travaux de la COMEFA qu’il a co-présidé avec Jean Yves le Drian. « Il y a lieu de noter la faiblesse des partenariats impliquant des investissements directs dans la quarantaine d’accords et de protocoles signés dans le cadre du COMEFA depuis sa création », a-t-il ajouté, selon ses propos repris par l’agence officielle.

Peu avant, M. Messahel avait indiqué que « par-delà le bilan et l’évaluation auxquels elle doit donner lieu, la présente session du COMEFA constitue une étape importante pour la préparation du CIHN, présidé par les deux Premiers ministres dont la tenue est prévue à Paris le 7 décembre prochain et la prochaine visite qu’effectuera en Algérie le président français Emmanuel Macron ». «La présente session se tient à un moment où les relations d’ensemble et la coopération économique entre l’Algérie et la France sont substantiellement développées et étoffées », a-t-il dit.

Pour sa part, Youcef Yousfi, ministre de l’Industrie, a émis le souhait de voir les investisseurs français s’impliquer davantage en Algérie. « Il y a lieu certes, de se féliciter de la signature aujourd’hui d’accords importants, mais nous pensons qu’il est aussi nécessaire, car possible, de relever la cadence des partenariats industriels et notamment ceux portant sur des partenariats de coproduction entre les opérateurs économiques de nos deux pays, orientés sur le marché local, mais aussi sur l’exportation, et ce compte tenu des potentialités énormes existantes entre nos deux pays », a-t-il déclaré.

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