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L’Algérie « n’accepte la présence d’aucune force étrangère » en Libye

L’Algérie « n’accepte la présence d’aucune force étrangère » en Libye

L’Algérie prendra « dans les prochains jours » plusieurs initiatives en faveur d’une solution pacifique à la crise Libyenne, a déclaré ce jeudi le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum.


« L’Algérie prendra dans les prochaines jours plusieurs initiatives en faveur d’une solution pacifique à la crise libyenne, une solution exclusivement inter-libyenne », a déclaré M. Boukadoum à la presse en marge de l’envoi d’aides humanitaires en Libye, ajoutant que l’Algérie « n’accepte la présence d’aucune force étrangère, quelle qu’elle soit, dans ce pays ».

Après avoir rappelé la position constante de l’Algérie concernant la non-ingérence dans les affaires internes des Etats, le chef de la diplomatie algérienne a réaffirmé que « la voie des armes ne peut guère être la solution, laquelle réside dans la concertation entre tous les Libyens, avec l’aide de l’ensemble des pays voisins et en particulier l’Algérie », rapporte l’agence officielle.

Les déclarations de Boukadoum interviennent alors que la Turquie s’apprête à envoyer des troupes en Libye en soutien au Gouvernement d’union nationale (GNA), contre l’offensive des troupes du maréchal Hafter.

Le 26 décembre, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait déclaré que son pays allait s’impliquer militairement en Libye. Il a annoncé que le Parlement turc voterait en janvier sur une motion autorisant l’envoi de troupes en Libye.

« Nous allons présenter la motion pour l’envoi de soldats en Libye dès la reprise des travaux du Parlement » le 7 janvier, avait déclaré le président turc lors d’un discours à Ankara. « Nous pourrons ainsi répondre favorablement à l’invitation du gouvernement libyen légitime » de l’aider militairement, avait ajouté Recep Tayyip Erdogan.

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