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La Banque mondiale optimiste pour la reprise des IDE en Algérie

La Banque mondiale optimiste pour la reprise des IDE en Algérie

Dans un récent rapport sur la dette mondiale, la Banque mondiale a fait un état des lieux des investissements directs étrangers (IDE) dans le monde en 2020, dont l’Algérie. Comme il fallait s’y attendre, la pandémie de Covid-19 a eu un impact négatif sur le volume global des investissements.

La pandémie « a ralenti les projets d’investissement existants, et la perspective d’une récession mondiale a dissuadé les investisseurs et conduit les entités multinationales à réévaluer la viabilité de nouveaux projets », explique le rapport.

Les pays développés ont subi la plus forte contraction de leurs économies, mais le ralentissement a été global, constate la Banque mondiale dans son rapport.

Pour les pays à revenu faible et intermédiaire, hors Chine, les IDE ont chuté de 23 % en 2020.

L’Algérie a vu le flux des investissements étrangers directs baisser fortement de 21% à seulement 1,1 milliard de dollars, « malgré les efforts des autorités pour diversifier les IDE en levant les restrictions et la règle 49/51 », note la Banque mondiale qui demeure optimiste pour le retour des investisseurs étrangers dans le pays. « Cependant, ces mesures devraient avoir un impact positif une fois les IDE post-Covid-19 se seraient redressés plus largement », prévoit le rapport.

La Banque mondiale optimiste pour l’Algérie

Excepté le Maroc, qui enregistre une hausse, toute la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) est touchée par la contraction.  Les IDE se sont contractés de 16%, à 14,3 milliards de dollars, contre 16,9 milliards en 2019, ce qui reflète « un ralentissement général des investissements dans la région », selon la Banque mondiale.

L’Égypte, premier réceptacle des investissements étrangers dans la région, a enregistré une baisse de 35 %, à 5,9 milliards de dollars, « malgré des efforts concertés pour promouvoir la diversification des IDE, dont l’accord pour activer un fonds de 16 milliards de dollars du Fonds d’investissement saoudo-égyptien dans plusieurs secteurs », explique la Banque mondiale.

Le recul des IDE en Tunisie a été de 26%, à 600 millions de dollars, « en raison d’une forte baisse des investissements dans les secteurs des services, particulièrement le tourisme, durement frappé », selon la même source.

Enfin, le Maroc a enregistré une hausse des investissements directs étrangers (IDE) de 9%, avec 1,5 milliard de dollars. « Le pays a bénéficié de la présence établie d’entreprises multinationales dans les industries automobile, aérospatiale et textile et des investissements dans le phosphate », explique la Banque mondiale.

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