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La criminalisation de l’émigration clandestine n’a pas donné de résultat

Hassan Kacimi, coordonnateur du centre opérationnel des migrations au ministère de l'Intérieur, a avoué ce lundi que la criminalisation du « phénomène » des harragas, décidé en 2009 à travers…

La criminalisation de l’émigration clandestine n’a pas donné de résultat
TOPSHOT - A boat carrying 157 migrants is stranded in the Strait of Gibraltar before being rescued by the Spanish Guardia Civil and the Salvamento Maritimo sea search and rescue agency on September 8, 2018. - While the overall number of migrants reaching Europe by sea is down from a peak in 2015, Spain has seen a steady increase in arrivals this year and has overtaken Italy as the preferred destination for people desperate to reach the continent. Over 33,000 migrants have arrived in Spain by sea and land so far this year, and 329 have died in the attempt, according to the International Organization for Migration. (Photo by Marcos Moreno / AFP)
Rym Drouaz
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Hassan Kacimi, coordonnateur du centre opérationnel des migrations au ministère de l’Intérieur, a avoué ce lundi que la criminalisation du « phénomène » des harragas, décidé en 2009 à travers un amendement du Code pénal, n’a pas donné de « résultats ».

« Nous avons criminalisé l’acte, mais cela n’a pas donné de résultat. Nous devons réfléchir et ouvrir d’autres pistes afin de traiter cette problématique », a affirmé Hassan Kacimi sur les ondes de la Chaîne III. « Il s’agit d’un dossier douloureux qui nous interpelle, car il y a une souffrance à prendre en charge », a-t-il dit, selon des propos repris par l’Agence officielle.

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L’article 175 bis 1 du Code pénal prévoit une peine « d’emprisonnement de deux à six mois et d’une amende de 20 000 à 60 000 DA ou de l’une de ces deux peines seulement » pour les harragas.

Malgré cette disposition sévère, le phénomène n’a pas cessé et prend depuis quelques jours des proportions alarmantes. Beaucoup de spécialistes l’imputent à la mal vie, à l’absence de perspectives, le discours alarmiste ambiant et l’influence des médias. « Les pouvoirs publics mobilisent beaucoup de moyens pour trouver des solutions à même d’aller vers une réinsertion sociale réelle de cette jeunesse», soutient M. Kacimi. Toutefois, il précise que les Algériens « représentent moins de 1% de l’ensemble des migrants qui arrivent en Italie ».

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