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La fièvre aphteuse de retour en Algérie, les mouvements de cheptel suspendus

La fièvre aphteuse de retour en Algérie, les mouvements de cheptel suspendus

La fièvre aphteuse est de retour en Algérie. Quatre foyers de fièvre aphteuse ont été recensés dans quatre wilayas différentes du pays, a-t-on appris ce samedi du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum. « Le nombre de foyers confirmés est de quatre. On a des suspicions sur l’existence d’autres cas. On a pris des échantillons qu’on a envoyés au laboratoire », explique-t-il.

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Les wilayas concernées sont Médéa, Relizane, Bordj Bou Arreridj et Sétif, précise M. Chelghoum. « Il s’agit d’une fièvre aphteuse de type A. Ce type de fièvre aphteuse a pratiquement disparu de notre pays depuis les années 1970. C’est une souche qui est très présente dans certains pays africains comme le Niger », explique-t-il.

Selon lui, l’apparition de cette épidémie est liée aux mouvements de cheptel. « C’est quelque chose qui est passé à travers le mouvement de cheptel. Ce qui explique la décision et l’instruction que j’ai transmises aux walis et aux services de sécurité pour suspendre tout mouvement de cheptel entre les wilayas, notamment du sud vers le nord », souligne-t-il.

Toutefois, M. Chelghoum a tenu à relativiser l’ampleur de la propagation de cette maladie. « Pour les cas confirmés, le nombre n’est pas élevé. Ce sont quelques élevages », assure-t-il.

Afin d’éviter la propagation de la maladie, une campagne de vaccination sera entamée dès lundi 17 avril, d’après M. Chelghoum. « À partir de cette confirmation (de la maladie), nous avons entamé les démarches pour acquérir des vaccins et entamer la campagne de vaccination dans les 48 heures qui suivent », affirme-t-il. Et d’ajouter : « jusqu’à présent on ne pouvait pas acquérir ces vaccins parce qu’on n’était pas sur du type de cette fièvre ».

Dans ce contexte, M. Chelghoum n’exclut qu’un transit illégal de bovins à partir des frontières sud de l’Algérie soit à l’origine du déclenchement de cette maladie. « Tout est possible, notamment à partir des frontières du sud », remarque notre interlocuteur avant de tempérer ; « ce qui est certain c’est que le premier foyer qui a été découvert comptait 11 taurillons importés d’Europe et une vache locale ».

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