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La grève du Cnapeste largement suivie, le spectre de l’année blanche plane à Blida, Tizi Ouzou et Béjaïa

La grève du Cnapeste largement suivie, le spectre de l’année blanche plane à Blida, Tizi Ouzou et Béjaïa

La grève du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapeste) est largement suivie dans les établissements scolaires à travers le territoire national, selon le syndicat. « Le taux de participation dans les lycées est de 80%. Dans les collèges, il se situe entre 50 et 70% tandis qu’il est entre 20 et 40% dans les primaires », détaille Messaoud Boudiba, porte-parole de l’organisation syndicale.

À Blida, Tizi Ouzou et Béjaïa, les enseignants affiliés au Cnapeste sont en grève depuis trois mois. Face au risque d’une année blanche dans ces trois villes, des parents d’élèves ont dénoncé à plusieurs reprises ce qu’ils qualifient de « prise d’otages » de leurs enfants. « Ce n’est pas une nouvelle accusation », dit M. Boudiba.

Pour lui, les parents d’élèves « se trompent de cible ». « Les parents d’élèves ont le droit de défendre leurs enfants et d’avoir peur pour eux. Ils n’ont donc qu’à se diriger vers le ministère de l’Éducation nationale puisque la tutelle ne fait rien pour calmer la situation », estime le porte-parole du Cnapeste.

« Il y a des problèmes qui doivent être réglés. Ces problèmes ont été posés en 2016 et ils sont toujours posés en 2018. Ce sont des problèmes qui peuvent être réglés », plaide Messaoud Boudiba. Les revendications de l’organisation concernent notamment le dossier de logement, la médecine de travail et la retraite.

La ministre de l’Éducation nationale a conditionné la reprise du dialogue avec le syndicat par l’arrêt de la grève, rapporte Ennahar sur son site. Nouria Benghabrit a précisé que le tribunal a déclaré la grève du Cnapeste illégale. Elle a également annoncé le dépôt d’une plainte contre l’organisation syndicale aujourd’hui.

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