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La LADDH dénonce une « escalade » de la répression contre le Hirak

La LADDH dénonce une « escalade » de la répression contre le Hirak

La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) a dit, ce dimanche 6 octobre, « s’inquiéter de la répression qui frappe les activistes et militants des mouvements populaire, associatif et politique », appelant les autorités au « respect des libertés fondamentales et à la libération immédiate de tous les détenus d’opinion ».

« La LADDH s’inquiète de la répression qui frappe les activistes et militants des mouvements populaire, associatif et politique pour avoir manifesté ou exprimé une opinion de manière pacifique. Le nombre des personnes poursuivis ou emprisonné a dépassé la centaine », écrit la LADDH dans un communiqué signé par son président Me Nourredine Benissad.

« Pour les mêmes chefs d’inculpation, certains tribunaux à l’intérieur du pays ont prononcé des relaxes alors que d’autres ont recouru à la mise en détention souvent systématiquement confirmées par la chambre d’accusation », s’étonne la LADDH, qui s’interroge « sur une justice à deux vitesses » et rappelle que « le droit d’exprimer pacifiquement une opinion n’est ni un crime ni un délit ».

« Le rôle de la justice est de protéger les libertés collectives consacrées par la constitution et les conventions internationales relatives aux droits de l’homme ratifiées par notre pays, notamment le pacte international relatif aux droits civils et politiques qui garantissent les libertés à toute personne de circuler, de manifester, de se réunir, de s’exprimer et de participer aux affaires publiques de son pays », estime l’ONG.

« L’escalade des poursuites et de la répression comme réponse à l’exercice des libertés, outre qu’elles transgressent les textes fondamentaux protégeant les libertés sont une fausse solution à des questions éminemment politiques qui appellent le dialogue et un consensus national qui jettent les jalons de la construction de l’état de droit », affirme la LADDH, qui appelle les autorités « au respect des libertés fondamentales et à la libération immédiate de tous les détenus d’opinion ».

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