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Nouveau sursis pour les ressortissants algériens bloqués en Turquie

Nouveau sursis pour les ressortissants algériens bloqués en Turquie

Les ressortissants algériens actuellement bloqués en Turquie, dont la validité du visa ou du permis de séjour est arrivée à expiration, bénéficieront d’un délai d’un mois supplémentaire pour quitter le territoire à partir de la reprise des vols entre les deux pays, a indiqué ce jeudi l’ambassade de Turquie à Alger dans un communiqué diffusé sur le réseau social Facebook.

« Aucune interdiction d’entrée ne sera imposée aux étrangers qui n’ont pas pu sortir de la Turquie en raison de la pandémie de COVID-19 », rassure l’ambassade de Turquie à Alger, citant la Direction générale de la gestion des migrations.

« Dans ce contexte, les citoyens algériens qui se trouvent actuellement sur le territoire turc, dont la validité du visa ou du permis de séjour est arrivée à expiration et qui n’ont pas pu quitter la Turquie en temps opportun en raison de la suspension des vols suite à la pandémie du COVID-19, ont un délai d’un mois pour quitter le territoire de la Turquie après l’ouverture des vols réguliers entre les deux pays », fait savoir l’ambassade.

« Cette instruction est applicable à tous les ressortissants étrangers bloqués en Turquie », précise par ailleurs la même source.

L’Algérie n’a pas encore fixé une date pour la reprise de ses liaisons aériennes avec le reste du monde, et qui sont suspendues depuis fin mars à cause de la pandémie de coronavirus. La question a été évoquée samedi dernier pour la première fois lors de la réunion du Comité scientifique en charge du suivi de l’épidémie, sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune. « L’examen d’une éventuelle réouverture de l’espace aérien et des frontières terrestres et maritimes a été reporté à début juillet », a indiqué le Comité scientifique à l’issue de la réunion. Aucune date précise n’a été avancée.

Vendredi, lors d’une rencontre avec des médias nationaux, le président de la République avait écarté un déconfinement total dans l’immédiat et donc la réouverture des frontières du pays.

« Si j’ouvre les liaisons aériennes, les avions iront dans des pays qui comptent 400.000-500.000 cas positifs et de nombreux décès. Donc, soyons prudents », a-t-il expliqué.

En attendant la réouverture des frontières et la reprise des liaisons aériennes internationales, l’Algérie a rapatrié une partie de ses ressortissants bloqués dans les pays étrangers, dont la Turquie.

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