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L’Algérie : 7 milliards de dollars d’investissements dans la pétrochimie

L’Algérie investit massivement dans la pétrochimie pour porter le taux de transformation des hydrocarbures en produits à forte valeur ajoutée à 50%.

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L’Algérie : 7 milliards de dollars d’investissements dans la pétrochimie
Lynda Hanna
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L’Algérie a lancé des projets d’un montant total de 7 milliards de dollars dans la pétrochimie sur la période 2025-2029. L’objectif est de transformer 50% de ses hydrocarbures en produits à forte valeur ajoutée contre 32% actuellement, a précisé le ministre de l’Energie et des mines Mohamed Arkab, jeudi 12 juin devant le Conseil de la nation (Sénat).

L’Algérie a atteint « l’autosuffisance » en carburants grâce à la « réhabilitation et à la rénovation » de ses raffineries, ce qui a « permis de réduire les importations à un niveau symbolique et d’orienter l’excédent vers les exportations », a expliqué le ministre en réponse à une question d’un sénateur sur les projets de production des dérivés du pétrole.

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Il a précisé que l’Algérie a produit 30 millions de tonnes de produits pétroliers et la facture des importations a chuté à 400 millions de dollars en 2024 contre un milliard de dollars en 2019. Il a indiqué que le volume des importations est de 600.000 tonnes, ce qui « représente 2% de la consommation nationale de carburants. »

 

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L’Algérie veut transformer elle-même ses hydrocarbures

 

Mohamed Arkab a dévoilé des projets d’un « montant estimé à 7 milliards de dollars pour atteindre un taux de transformation des hydrocarbures de 50 % » à la fin du quinquennat, selon le compte-rendu de son département.

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Parmi les grands projets pétrochimiques en chantier en Algérie, le ministre a cité la nouvelle raffinerie de Hassi Messaoud dans le sud du pays. D’une capacité de 5 millions de tonnes par an, sa livraison est prévue pour fin 2027. Il a cité aussi les usines de vapocraquage du naphta à Arzew près d’Oran et de craquage du fuel à Skikda dans l’est du pays. La première est conçue pour produire 1,2 million de tonnes d’essence à partir de 2027. La seconde produira 1,75 tonnes de gasoil et 250.000 tonnes de bitume à partir de 2029, selon les détails fournis par le ministre et repris par l’agence officielle.

Parmi les projets pétrochimiques lancés par l’Algérie figurent aussi les complexe de production de Méthyl Tert-Butyl Ether (MTBE) à Arzew, de LAB (Linéaire Alkyl Benzène) à Arzew et de production d’Éthylène à Skikda. Le premier a une capacité de 200 000 tonnes/an et sa livraison est prévue pour décembre 2025, le deuxième de 100 000 tonnes/an et entrera en production en décembre 2027, et le dernier produira 850 000 tonnes/an à partir de fin 2027.

L’Algérie exporte du pétrole brut et gaz naturel, et importe des produits issus de la transformation des hydrocarbures, faute d’investissements dans le domaine de la pétrochimie. Un paradoxe pour un producteur de pétrole et de gaz naturel, et l’un des principaux fournisseurs d’énergie à l’Europe.

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