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L’Algérie dément la suspension des importations des cosmétiques

L’Algérie dément la suspension des importations des cosmétiques

Par HadK / Adobe Stock
Des produits cosmétiques

L’Algérie, qui a fortement réduit sa facture des importations des produits cosmétiques, des parfums et des soins corporels, a répondu une nouvelle fois ce samedi aux critiques sur la gestion de son commerce extérieur.

C’est le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni qui a annoncé, avec un brin de fierté, la nouvelle ce samedi 25 janvier.

Selon lui, la facture des importations des produits cosmétiques de l’Algérie a été réduite à 58 millions de dollars en 2024 contre 500 millions de dollars il y a quelques années. Cette baisse a profité aux opérateurs algériens qui ont investi dans la fabrication des cosmétiques.

« L’industrie locale a atteint un niveau élevé, couvrant près de 70 % des besoins nationaux en produits cosmétiques. Pour les soins corporels, nous couvrons largement nos besoins », a soutenu Tayeb Zitouni dans une déclaration à la presse en marge de sa visite au Salon international de l’industrie cosmétique Cosmetica, rapporte l’agence officielle APS.  

L’Algérie mise sur l’industrie locale des cosmétiques

Le ministre a noté un « saut qualitatif et quantitatif » dans la production de cosmétiques en Algérie.« Une autosuffisance totale a été réalisée pour de nombreux produits de soins pour le corps », s’est-il félicité, « sans compter le nombre d’emplois créés par cette filière ».

Le ministre du Commerce s’est montré particulièrement optimiste pour l’avenir du secteur des cosmétiques algérien. « Nous pouvons même exporter », a dit le ministre qui a mis en avant le potentiel de l’Algérie dans ce domaine.

« Certains accusent l’Algérie d’avoir suspendu l’importation. Nous n’avons pas interdit l’importation, nous l’avons rationalisé, a-t-il dit. Nous importons encore des produits que nous ne produisons pas. »

L’Algérie a pris des mesures draconiennes ces dernières années pour réduire sa facture des importations qui est passé d’une soixantaine de milliards de dollars à la fin des années 2000 à une quarantaine de milliards de dollars en 2023.

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