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Espionnage : l’Algérie dément utiliser Pegasus

Espionnage : l’Algérie dément utiliser Pegasus

Le scandale d’espionnage à grande échelle Pegasus, du nom du logiciel espion développé par la société israélienne NSO, prend une tournure judiciaire. Après les révélations choquantes sur l’implication présumée du Maroc dans une vaste opération d’espionnage contre l’Algérie, les enquêtes judiciaires et les dépôts de plainte s’enchaînent.

Après le parquet de Paris et le Maroc qui ont annoncé l’ouverture d’enquêtes judiciaires, c’est au tour de l’Algérie de réagir. Hier jeudi, le parquet de la Cour d’Alger a annoncé que le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed a ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire sur cette affaire.

| Lire aussi : Espionnage marocain : la réaction de l’Algérie en 2 actes

Cette enquête a été lancée « suite aux informations divulguées à travers des organes de presse nationaux et internationaux, ainsi que des rapports émanant de certaines chancelleries, faisant état de l’existence d’un système d’intelligence informatique d’écoute et d’espionnage ayant visé les intérêts de l’Algérie, mais aussi des citoyens et des personnalités algériennes », selon le parquet.

Ce vendredi, c’est l’Ambassade d’Algérie à Paris qui a annoncé un dépôt de plainte contre Reporters sans frontières (RSF). La plainte a été déposée par l’ambassadeur Mohamed Antar-Daoud auprès des instances judiciaires françaises, selon un communiqué de l’ambassade.

« Cette action en justice porte sur l’assertion contenue dans le communiqué publié par RSF le 19 juillet 2021 sur son site web officiel, selon laquelle l’Algérie figure parmi les pays en possession du logiciel Pegasus et qu’elle l’utiliserait pour espionner d’autres parties », a indiqué l’ambassade d’Algérie à Paris.

L’Algérie dément utiliser Pegasus

La représentation diplomatique algérienne a qualifié ces « allégations » de « diffamatoires » et de « mensongères », qui sont « inadmissibles » et relèvent de la « manipulation de RSF connue pour son acharnement vis-à-vis de l’Algérie ».

L’Algérie « ne dispose aucunement de ce logiciel et n’a jamais eu à l’utiliser, ni à traiter ou à collaborer, de quelque manière que ce soit, avec les parties détenant cette technologie à des fins d’espionnage visant à porter atteinte à l’honneur et à la réputation d’un pays respectueux de la légalité internationale », a ajouté l’ambassadeur pour mettre fin aux spéculations.

RSF a mis à jour ce vendredi son communiqué datant du 19 juillet et l’Algérie ne figure plus sur la liste des pays clients de NSO.
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