
C’est une mesure qui devrait faire réagir les Algériens de l’étranger. Le projet de loi de finances (PLF) 2026 qui a été adopté dimanche 5 octobre en Conseil des ministres propose une nouveauté très attendue.
Bientôt, les Algériens immatriculés auprès des consulats d’Algérie à l’étranger pourront dédouaner des véhicules âgés de moins de 5 ans pour leur retour définitif au pays. Voici plus de détails.
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Vers la fin du tout neuf pour les voitures importées en Algérie
Le PLF 2026 prévoit une évolution du Certificat de changement de résidence (CCR) : il ouvre la voie à l’importation des véhicules d’occasion récents.
Si le texte est adopté par le Parlement, la mesure devrait entrer en vigueur dès le 1er janvier 2026.
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Jusqu’à présent, les ressortissants algériens immatriculés auprès des consulats ne pouvaient importer qu’un véhicule neuf, en franchise de droits et taxes douanières.
Comme l’indique le site officiel du Consulat général d’Algérie à Paris, la franchise est plafonnée à 10 millions de dinars (8 millions pour les étudiants et stagiaires), et le véhicule ne doit être introduit que par le titulaire du CCR.
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Les voitures d’occasion bientôt autorisées
L’article 122 du PLF 2026 apporte des changements pour la diaspora algérienne, longtemps limitée à l’importation de voitures neuves.
Selon la formulation officielle, il prévoit « l’extension de la possibilité donnée aux nationaux immatriculés auprès des représentations diplomatiques et consulaires algériennes, ainsi qu’aux agents diplomates et consulaires, lors de leur changement de résidence, de procéder au dédouanement des moyens de transport de moins de 5 ans d’âge ».
La mesure va donc élargir la portée du Certificat de changement de résidence aux voitures d’occasion récentes, qui étaient jusque-là exclues.
Pour en bénéficier, les ressortissants algériens doivent justifier d’un minimum de 3 ans de résidence ininterrompue à l’étranger et n’avoir jamais bénéficié d’un CCR auparavant.
Les conditions précises du changement, comme la cylindrée, les plafonds et les délais de dédouanement, ne sont pas encore détaillées. Le projet doit encore être examiné par le Parlement avant son entrée en vigueur.