Hammad Lilia
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Dans le cadre de sa tournée au Maghreb, Massad Boulos, conseiller principal du président américain Donald Trump pour l’Afrique, les affaires arabes et le Moyen-Orient, est arrivé en Algérie à la tête d’une importante délégation. Il a été reçu ce dimanche 27 juillet par le président de la République Abdelmadjid Tebboune qui lui a exposé la position algérienne sur les dossiers sensibles comme le Sahara occidental, le Sahel, la Libye ou le commerce entre les deux pays, annonce la présidence de la République dans un communiqué.
L’audience accordée par le chef de l’État au conseiller américain s’est déroulée en présence du directeur de cabinet du président de la République, Boualem Boualem, du ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf, du conseiller du président de la République chargé des Affaires diplomatiques, Amar Abba et de l’ambassadeur d’Algérie à Washington Sabri Boukadoum, précise la même source.
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Du côté américain, l’entretien a vu la présence de David Linfield, chef de cabinet de M. Boulos, du secrétaire d’État adjoint Joshua Harris et de l’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin.
Massad Boulos a entamé sa tournée au Maghreb par la Tunisie où il a été reçu le 22 juillet par le président Kaïs Saied. Il s’est ensuite rendu en Libye où il a rencontré le président du Conseil présidentiel Mohamed Younes El Menfi et le maréchal Khalifa Haftar. Après l’Algérie, le conseiller du président américain est attendu au Maroc.
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Cette tournée avait été annoncée par M. Boulos dans un entretien aux médias Al Arabiya et Al Hadath, en avril dernier. Dans cet entretien, il avait signifié que la déclaration de Donald Trump reconnaissant la “marocanité” du Sahara occidental “n’est pas absolue de façon fermée”. Elle a “laissé la porte ouverte pour le dialogue afin de parvenir à une solution qui contente les deux parties”, a-t-il dit.
Massad Boulos a qualifié l’Algérie et le Maroc de “deux pays amis” des États-Unis. “Il n’y a pas de doute que le Maroc est un pays allié et partenaire, mais nous souhaitons aussi avoir les meilleures relations avec l’Algérie”, avait-il clarifié.
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Massad Boulous : la relation avec l’Algérie “revêt une grande importance pour les Etats-Unis”
A sa sortie du bureau du président Tebboune ce dimanche 27 juillet, Massad Bolous a déclaré qu’il est en Algérie, au nom du président Trump et du secrétaire d’État Marco Rubio, pour “consolider le partenariat entre les États-Unis et l’Algérie”, une relation qui “revêt une grande importance pour les Etats-Unis”.
“Nous avons réaffirmé avec le président Tebboune les liens ancrés qui unissent les Etats-Unis et l’Algérie et nous avons exprimé notre fort engagement à consolider nos relations dans les domaines commercial, sécuritaire et autres”, a-t-il dit.
Massad Boulos a ajouté qu’il a partagé avec le président Tebboune la vision du président Trump sur la coopération pour “réaliser les intérêts communs, la concrétisation de la paix, la défaite du terrorisme, la sécurisation de nos frontières et la consolidation du commerce équitable bénéfique pour les Américains et les Algériens, dans le cadre du respect mutuel et le dialogue”.
Massad Boulos en Algérie : le Sahara occidental et le Sahel au menu
Massad Boulos a dit qu’il a également écouté le point de vue du président algérien sur “les défis décisifs auxquels fait face l’Afrique et toute la région, en plus des nombreuses opportunités qui nous attendent”.
“Nous aspirons à fournir davantage d’efforts communs pour faire face aux défis dans la région du Sahel et de travailler ensemble pour consolider la paix et la stabilité”, a-t-il précisé.
“Nous apprécions fortement notre dialogue constant pendant que nous travaillons ensemble pour affronter certains des problèmes les plus difficiles dans le monde, y compris pendant la période de la présence de l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU”, a ajouté Boulos. “Nous avons un intérêt partagé à ce qu’il y ait un monde plus pacifique et plus stable”, a-t-il insisté.
Enfin, le conseiller de Donald Trump a révélé avoir discuté avec le président Tebboune et le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf des “énormes possibilités de renforcer la coopération commerciale entre les Etats-Unis et l’Algérie dans l’énergie et dans différents domaines”.
Avant d’être reçu par le président Tebboune, Massad Boulos a rencontré le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf. Les discussions entre le conseiller spécial de Trump et le chef de la diplomatie algérienne ont porté sur « le niveau de coordination entre les deux pays au Conseil de sécurité des Nations Unies » et procédé à « un échange de vues et d’analyses sur les principales questions d’actualité sur le continent africain, notamment les développements de la situation en Libye, au Sahara occidental, au Sahel, dans la région des Grands Lacs et dans l’Afrique profonde de manière générale », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
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