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L’Algérie impose de nouvelles règles sur les importations

L’Algérie a pris deux nouvelles mesures pour renforcer le contrôle sur le commerce extérieur notamment les importations.

L’Algérie impose de nouvelles règles sur les importations
L’Algérie a pris de nouvelles mesures pour renforcer le contrôle sur le commerce extérieur / Par sutthinon602 / Adobe Stock
Aicha Merabet
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L’Algérie a donné un nouveau tour de vis sur les importations. Selon nos informations, le gouvernement vient de prendre deux nouvelles mesures pour renforcer le contrôle sur le commerce extérieur.

La première mesure est liée à l’importation de services qui est désormais soumise à une autorisation préalable du ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations. Le quitus du département de Kamel Rezig est indispensable pour la domiciliation des opérations d’importations de services au niveau des banques algériennes.

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La seconde mesure prise par les autorités algériennes est liée aux opérations d’importations pour le « fonctionnement et/ou l’équipement ». Le dossier de domiciliation bancaire de ces opérations doit comporter un nouveau document appelé « programme prévisionnel d’importation » du second semestre visé par le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.

Algérie : l’importation des services soumise à une nouvelle autorisation

Le 2 juillet, le même département ministériel a demandé aux entreprises algériennes effectuant des opérations d’importation dans le cadre du fonctionnement ou de l’équipement, de lui transmettre leurs « programmes prévisionnels d’importation pour le second semestre 2025 au plus tard le 31 juillet prochain ».

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Avec ces deux décisions, le gouvernement serre encore la vis sur les importations afin de préserver les réserves de change du pays et permettre le développement de la production nationale. Elles s’ajoutent à une batterie de mesures prises par l’Algérie pour contrôler davantage son commerce extérieur afin de réduire la facture des importations qui a atteint ces quatre dernières années 40 milliards de dollars en moyenne par an, contre 60 milliards de dollars avant 2019.

Le 1er juin, le président Abdelmadjid Tebboune a tracé une nouvelle feuille de route pour la réforme du commerce extérieur, avec le mot d’ordre d’importer uniquement les « produits essentiels » dont a besoin l’Algérie et qui ne sont pas fabriqués localement. Il a demandé au gouvernement de mettre en place des normes algériennes à respecter, et l’introduction de coopératives d’importation pour faire des économies d’échelle.

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