La capitale de l’Arabie saoudite, Ryad, accueille cette année, du 27 au 30 mars, le Congrès mondial de l’entrepreneuriat (GEC). Une importante manifestation économique à laquelle prend part plus de 180 pays, dont l’Algérie.

A ce congrès mondial, qui rassemble des experts, des entrepreneurs et des décideurs politiques en vue d’élaborer une feuille de route de l’entrepreneuriat mondial pour la période post-Covid-19, l’Algérie a remporté lundi le premier prix de la catégorie « catalyseur d’activités par habitant »,  a indiqué dans un communiqué les services du ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé des Start-up.

« A ce congrès mondial il y a une dizaine de compétitions, l’Algérie a été nominée dans trois catégories et en a remporté une », explique à TSA Noureddine Ouadah, directeur des Startups et incubateurs au ministère chargé des Start-up en Algérie.

Une récompense  « qui vient couronner une année d’efforts ».

« Notre pays a gagné sur le travail qui a été fait tout au long de l’année 2021, et non pas sur un projet. Un travail qui a été fait essentiellement sur le terrain par la section GEN Algeria, qui est un organisme de l’écosystème, dont certaines activités sont soutenues par le ministère, notamment en ce qui concerne les formations, les concours d’innovation, les bootcamps, les sessions de coaching des startups, des meeting avec des experts internationaux etc. », développe M. Ouadah .

 Noureddine Ouadah considère que ce prix « est extrêmement honorifique pour l’Algérie ». Il ajoute que cette récompense « montre qu’en 2021, l ‘Algérie est le pays qui a fait les meilleurs d’efforts sur ce créneau (des startups). »

L’Algérie a remporté le premier prix dans la catégorie   « Champion catalizer for activities per capita ».  « Il s’agit de la catégorie qui récompense le nombre d’activités créées et les innovations encouragées par rapport au nombre d’habitant du pays », explique M. Ouadah.

Selon lui,  l’objectif d’une participation à un tel événement est de « partager les expériences, donner de la visibilité et faire évoluer de manière rapide les écosystèmes des pays afin d’attirer des capitaux étrangers ».  « Ce travail doit être  mené de façon continue », a-t-il souligné.

« Actuellement, nous sommes en train de semer, nous allons cueillir les fruits dans quelques mois ou quelques années. C’est une campagne qu’il faut mener de façon continue pour pouvoir donner de la visibilité à l’écosystème algérien », dit-il

« L’Algérie cumule les signaux positifs »

 Le directeur des startups et incubateurs au ministère chargé des Start-up estime que l’Algérie pays cumule les « signaux positifs ».

« Tout le monde a été surpris de savoir qu’en Algérie il y a un ministère dédié aux startups. C’est un signal positif. Le prix que l’on a remporté est un autre signal positif. On cumule les signaux positifs pour améliorer la visibilité de l’écosystème algérien à l’international. Notre objectif principal est d’attirer les capitaux privés comme le font tous les autres pays »,  a-t-il conclu.