
L’Algérie est un des États les moins endettés de la planète. Le choix souverain de ne pas recourir à l’endettement extérieur a été réitéré ce jeudi 2 octobre par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Le chef de l’Etat s’est engagé dès le début de son premier mandat, fin 2019, à ne pas recourir aux prêts extérieurs.
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Dans une conjoncture doublement difficile, marquée par la crise sanitaire de COVID-19 et une chute brutale des prix du pétrole et du gaz, beaucoup avaient estimé que l’Algérie ne tiendrait pas longtemps et que l’endettement extérieur était inéluctable. Tebboune s’en souvient.
“Malgré tous les pronostics négatifs, malgré tout ce qui a été dit, nous sommes à la sixième année et nous n’avons pas eu recours à l’endettement”, s’est-il félicité devant les opérateurs économiques algériens ayant pris part à la Foire du commerce intra-africain (IATF 2025), qu’il a rencontrés ce jeudi au Centre international des conférences (CIC) d’Alger.
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Endettement extérieur : “ Nous nous contentons de ce que nous avons”
“Nous n’empruntons pas. Nous essayons de nous contenter de ce que nous avons”, a-t-il insisté.
Abdelmadjid Tebboune a tout juste concédé que l’Algérie pourrait éventuellement avoir recours aux fonds africains pour “des projets qui nécessitent 10 ou 15 ans”, mais, a-t-il ajouté, il n’y aura pas d’endettement “pour les besoins de la vie quotidienne ou les investissements quotidiens”.
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L’autre engagement sur lequel l’Etat ne reviendra pas, c’est la gratuité de l’enseignement. En dépit du poids financier qu’il représente pour le budget de l’Etat, “l’Algérie ne renoncera pas à la gratuité de l’enseignement », a assuré le président de la République dans son intervention.
Des acquis importants ont été réalisés grâce aux efforts consentis par le pays dans le domaine de l’enseignement, a-t-il rappelé, soulignant que l’analphabétisme qui “avoisinait les 90% au lendemain de l’indépendance » a fini par être éradiqué en Algérie.