Politique

Le bureau et les commissions passent à l’acte : l’APN officiellement en situation de blocage

Le conflit s’enlise à l’APN. Les députés qui contestent le président Saïd Bouhadja sont passés à l’acte en prononçant ce mercredi 3 octobre le gel de toutes les activités de l’Assemblée. La décision a été annoncée officiellement par le président du bureau de l’APN.

La déclaration de celui-ci a été suivie par celles des présidents des commissions permanentes qui ont également annoncé le gel de leurs activités, réitérant leur demande de démission immédiate du président contesté.

Avec cette décision, la chambre basse du Parlement est officiellement en situation de blocage et le spectre de la dissolution plane plus que jamais sur l’Assemblée, d’autant plus que le président Bouhadja n’a montré aucune disposition à céder à la pression des contestataires.

Ni les députés ni les plus hautes autorités du pays ne disposent d’outils juridiques pour débloquer la situation, sachant que le président de l’Assemblée est élu pour un mandat de cinq ans et le retrait de confiance n’est prévu par aucun texte.

Seule sa démission pourrait donc régler le problème et éviter la dissolution. À moins qu’un accord soit trouvé avec les partis de la majorité qui le contestent. Dans un entretien à TSA avant-hier lundi, le président du MPA, Amara Benyounès, dont les députés font partie des contestataires, avait indiqué que si on arrivait à une situation de blocage, la seule solution qui restera c’est la dissolution de l’Assemblée.

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