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Le FFS affirme avoir déjoué un « complot » visant à le réduire en appareil

Le FFS affirme avoir déjoué un « complot » visant à le réduire en appareil

Le FFS considère que le dernier congrès extraordinaire du parti, tenu en avril dernier, a permis de « rendre » le parti, objet de « manipulations et de complots » destinés à le réduire en appareil, aux militants et de « préserver son autonomie », a affirmé son premier secrétaire dans une allusion à peine voilée au «cabinet noir » éliminé de l’instance présidentielle.

« Le FFS a été soumis à toutes sortes de manipulations et de complots destinés à le réduire à un simple appareil contrôlable et récupérable », a expliqué vendredi en soirée Mohamed Hadji Djilani à l’occasion d’une réunion extraordinaire du conseil fédéral d’Alger élargi aux élus et aux militants.

« Mais, grâce à la vigilance et à la solidarité de sa base militante responsable et à son crédit auprès de la population, il a pu prendre des décisions salvatrices et préserver son autonomie, sa vision et ses principes », a ajouté Hadj Djillani. Par « décisions salvatrices », le premier secrétaire fait allusion à la mise à l’écart de ce qui était communément appelé « cabinet noir », dont l’un des représentants, le chef de groupe parlementaire vient d’être remplacé.

« Le FFS est et restera fidèle au combat de notre président, feu Hocine Ait Ahmed. Je voudrai pour l’occasion saluer vivement nos militants et les délégués du congrès extraordinaire qui ont fait de cet évènement une leçon historique de démocratie », a précisé le premier secrétaire.

Appel aux forces politiques pour s’opposer à l’État libéral

Sur un autre registre, le FFS qui a déjà mis en garde contre les conséquences de l’orientation libérale de l’exécutif et réitéré son appel aux forces politiques et sociales pour s’y opposer.

«Nous continuons d’appeler toutes les forces politiques et sociales à œuvrer pour la préservation de l’Etat social, en opposition à l’Etat libéral que le pouvoir veut imposer aux Algériennes et aux Algériens », a déclaré Mohamed Djillani.

Estimant que le pays « traverse l’une des étapes les plus décisives de son histoire », il réitére, face aux dangers qui le guettent, que la seule issue réside dans la reconstruction du consensus national, entre tous les acteurs politiques et sociaux.

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