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Le FFS dénonce la répression contre les médecins résidents

Le FFS dénonce la répression contre les médecins résidents

Le FFS a qualifié de « dérapage » la répression contre les médecins résidents après les interpellations opérées par la police lundi 19 mars devant la faculté de médecine de Ben Aknoun à Alger.

 « Des dizaines de médecins résidents ont été interpellés alors qu’ils observaient un mouvement de protestation. Ces agissements de plus, ces agissements de trop, constituent un dérapage et une atteinte grave aux libertés syndicales », écrit le FFS dans une déclaration, publiée ce mercredi 21 mars.

Pour ce parti, la réaction des autorités est « un signe » que le pouvoir est « en panne de toute vision », et de « toute volonté » de trouver des solutions « négociées et consensuelles » aux problèmes soulevés dans les différents secteurs.

« Cette manière brutale de gérer les manifestations pacifiques porte atteinte à l’éthique, aux conventions internationales et aux droits politiques et sociaux », déplore le FFS.

Le FFS affirme qu’ « empêcher » les Algériennes et les Algériens de manifester pacifiquement, à Alger et ailleurs, constitue une « atteinte aux libertés ». « Ces pratiques doivent désormais cesser », appelle-t-il.

Pour le FFS, « le climat de dépolitisation est propice à toutes les manœuvres et intrigues pouvant mettre en péril la cohésion nationale ». « Notre ligne rouge aujourd’hui, c’est l’état de droit, les libertés démocratiques, c’est la sacralité de la souveraineté et de l’unité nationale, l’indivisibilité du territoire et la préservation de l’État social en opposition à l’État libéral, conformément à la déclaration du 1ernovembre 1954 », conclut le FFS. 

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