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Le FFS évoque « une guerre de clans féroce en prévision des présidentielles de 2019 « 

Le FFS évoque « une guerre de clans féroce en prévision des présidentielles de 2019 « 

Arrivé loin derrière les partis du pouvoir et les islamistes, avec seulement 14 sièges sur les 462 en jeu, le FFS persiste à considérer que les résultats du scrutin ne reflètent pas la représentativité réelle de chaque parti et son ancrage.

« Notre participation n’a jamais été circonscrite à l’obtention des sièges parlementaires ; son succès ne peut en aucun cas être mesuré au nombre de sièges parce que, tout simplement, vu le contexte politique général, ces résultats ne peuvent traduire la représentativité réelle d’aucune formation politique, ni de son ancrage populaire », écrit le FFS dans un communiqué publié ce dimanche et signé par son premier secrétaire, Abdelmalek Bouchafa.

« Notre évaluation ne peut se faire que dans le cadre des objectifs que nous avions annoncés, à savoir : faire entendre la voix du consensus national ; renforcer notre présence nationale, élargir nos bases militantes et réhabiliter la lutte politique (…) », ajoute-il.

« Notre participation s’inscrivait dans le cadre de la restauration de l’espoir aux Algériens à travers  le rétablissement de la confiance entre eux et la pratique politique, elle est cohérente et en harmonie avec les positions de notre parti », affirme-t-il encore.

Pour le FFS, les élections législatives du 4 mai dernier sont « une provocation franche au peuple », « un mépris à ses capacités » et renforcent « le désespoir et sapent la confiance ».

« Autant elles renforcent les positions de ceux qui sont responsables de la crise multidimensionnelle dans le pays à l’ombre d’une guerre de clans féroce en prévision des présidentielles de 2019 », souligne-t-il, sans s’étaler.

Selon lui, « malgré tous les dangers qui nous entourent, le système est resté fidèle, comme à son habitude, à ses pratiques unilatérales et autoritaires en organisant un processus électoral déficitaire en légitimité, marqué par toutes sortes de trafic et de fraude, l’utilisation de l’argent sale, l’achat des consciences et l’instrumentalisation de relais médiatiques destructeurs et l’utilisation des moyens de l’État et ses institutions au profit des partis du pouvoir ».

Considérant que « seules l’organisation et la structuration de la société peuvent affronter les plans d’autodestruction et à même de sauvegarder les acquis », le FFS soutient que « l’engagement et la continuité de la lutte pacifique sous le régime totalitaire (…) sont les seuls qui puissent éviter la catastrophe et réaliser les changements souhaités ». Malgré les « obstacles », il plaide pour la reconstruction du consensus national et la mise en place d’un « processus constituant ».

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