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Le FFS ignore la crise à l’Assemblée nationale

Le FFS ignore la crise à l’Assemblée nationale

Le FFS n’a pas commenté ce vendredi, au cours de son Conseil national tenu à Alger, la crise qui secoue le Parlement depuis plusieurs jours, préférant se focaliser sur la nécessité d’un changement de système qu’il estime urgent.

Le Conseil national considère que la « priorité des priorités est la sensibilisation des citoyens et des forces vives de la Nation sur l’urgente nécessité d’un changement démocratique du système pour préserver la stabilité, l’unité et la souveraineté nationale, comme le préconise notre projet de reconstruction d’un consensus national populaire », écrit le FFS dans un communiqué qui a sanctionné la réunion.

« Cette sensibilisation est bien engagée avec l’organisation réussie de l’Université d’été du parti et des Assises sociales et doit se poursuivre résolument et indépendamment de l’agenda électoral du régime », ajoute le texte. 

« Face à l’immobilisme de ce régime et aux aspirations pressantes de la population à vivre mieux dans une Algérie démocratique et sociale, le mot d’ordre qui guidera notre action citoyenne et qui mobilisera davantage les forces populaires est l’urgence d’un changement. Le consensus en est la clef », souligne encore le FFS. 

Considérant que le moment est venu d’actualiser son projet dont la clé de voûte est l’élection d’une assemblée constituante, le FFS estime que le changement est « inévitable à court ou à moyen terme », et gagnerait à se faire de « façon pacifique et consensuelle, dans le cadre d’un état de droit ».

« Cette démarche isolera et réduira à néant les positions extrémistes qui ont choisi la violence pour changer le système, et assurera à l’Algérie un avenir démocratique de paix, de progrès et de prospérité ».

La présidentielle ne fera que pérenniser le système

Cette nécessité de changement est d’autant impérative, aux yeux du FFS, que le maintien du statu quo exposera le système et les hommes qui en sont responsables aux « forces déstabilisantes » que représentent les « pressions sociales grandissantes » et les « agressions multiformes » véhiculées par la mondialisation. Et la prochaine élection vise, selon le FFS, à faire perdurer le statu quo.

« Pour les observateurs politiques nationaux et internationaux, il n’y a aucun doute que, sauf imprévu, la prochaine élection présidentielle, ne fera que pérenniser le système actuel, quel que soit le candidat parrainé par le régime, alors que le FFS plaide, lui, pour un changement de système et non pas pour un changement dans le système », note le texte.

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