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Le FFS rejette le projet de révision de la Constitution et dénonce la poursuite de la répression

Le FFS rejette le projet de révision de la Constitution et dénonce la poursuite de la répression

Le Front des forces socialistes (FFS) a dénoncé, ce lundi 13 janvier, « toutes les manœuvres qui visent à étouffer les revendications de la révolution pacifique du peuple algérien, qui aspire à un changement radical du système et non à un ravalement de façade ».

Dans une déclaration, le parti estime que « le régime ne lâchera pas le pouvoir de son plein gré ». Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer « le processus non démocratique engagé pour apporter des amendements à la constitution, avec une rédaction par des experts sous la dictée du pouvoir, son adoption par une Assemblée illégitime et impopulaire et sa consécration par un référendum sous le contrôle de ce même régime, et ce, quel que soit le taux de participation qu’on sait d’avance quasiment nul ».

Le FFS souligne en outre « la poursuite des mesures de répression et des arrestations arbitraires, le refus de toute libération inconditionnelle des détenus politiques et d’opinion et le non abandon des poursuites judiciaires ».

Le parti, signataire du pacte de l’Alternative démocratique, rappelle que « les revendications légitimes du peuple ne peuvent être satisfaites que par l’élection d’une Assemblée Nationale Constituante dont la mission est l’élaboration d’une nouvelle Constitution consensuelle adoptée par un référendum populaire, prélude à l’avènement de la deuxième république qui est la seule perspective de sortie de crise » et considère que « les exigences de cette révolution pacifique, sur le plan politique, économique, social, culturel, ne peuvent être satisfaites que dans le cadre d’une transition démocratique pour instaurer un État de droit civil, démocratique et social ».

Enfin, le FFS se dit « préoccupé par le contexte régional et international menaçant à nos frontières », « réitère son attachement indéfectible à la défense de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale et de l’unité de son peuple » et « exprime sa solidarité au peuple frère libyen et son souhait que la crise actuelle trouve sa solution dans le cadre de la légalité internationale et du dialogue entre Libyens ».

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