Le jeune Said Boubekki, dit Kaci Said, qui a été tué par des militaires dans la soirée du mercredi 29 novembre près du village Mehaga, dans la commune d’Idjeur ( région de Bouzeguène), a été enterré ce vendredi dans son village natal en présence d’une foule importante d’habitants et de représentants des autorités locales dont le chef de daïra, a-t-on appris auprès d’un habitant de la région contacté par téléphone.

Selon ce même habitant, la population de la région qui est toujours sous le choc, a décidé d’organiser une marche silencieuse à Bouzeguène pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « bavure militaire ». La date de cette action n’est pas encore fixée. Le comité du village Mehaga, qui s’est réuni jeudi puis ce vendredi, déploie toute son énergie pour calmer les esprits et appeler à la vigilance pour éviter tout dérapage, précise le même habitant.

Concernant les circonstances du drame, un cousin de la victime a expliqué sur les réseaux sociaux que « les éléments de l’ANP ont tué Said Boubekki dans une embuscade au cœur de la forêt d’Akefadou ». La victime était, selon notre contact, de retour de la forêt où il veillait chaque soir sur ses bovins.